Je discutais pas plus tard que ce matin avec une amie parisienne. On parlait du stress au travail et de ses conséquences. Au fur et à mesure de la conversation notre sujet a doucement glissé vers le stress de la vie parisienne. Elle a pris une tournure totalement différente lorsqu’elle m’a parlé du stress supplémentaire qu’avaient les femmes quand à la beauté. Cela ne m’a particulièrement pas étonné mais en discutant avec elle j’ai cru discerner que c’était un combat quotidien, avec une concurrence acharnée. Ayant des amis avec lesquelles je parle librement ici en province, je n’ai pas eu ce sentiment. Je ne dis pas qu’elles ne font pas attention à elles mais je n’ai jamais entendu parler de cette lutte intrinsèque.
Je me suis souvenu alors des épisodes de Sex and the city que je regarde le vendredi soir. J’avoue que je suis fasciné par cette série. Le narrateur de la série insiste souvent au début des épisodes sur le fait que ce soit une mentalité propre à New York et portée par la forte population de cette ville. En mettant tout cela sur une échelle de relativité, j’en ai conclu que plus la ville était grande,plus il y avait potentiellement de femmes, celles-ci luttant au quotidien pour sortir du lot et donc plus il y avait une pression de l’environnement sur la personne.
Outre les transports en commun, la pollution, le logement, il faudrait donc rajouter ce facteur à la liste des sources de stress des grandes villes. Peut-on appliquer la même choses aux hommes ? Je le pense, quand en sortant du métro pour rejoindre le quartien où je travaille je croise des hommes bien habillés en costume trois pièces, les cheveux plaqués en arrière et les cravates rivalisant entre elles de par leur grosseur ou leurs motifs.Bien sûr me direz-vous cela dépend du milieu social, du poste occupé et de la convention vestimentaire de la société…
Le printemps étant là, en regardant le champ de paquerettes à côté de mon bureau, je me demande tout à coup si les fleurs cherchent plus à se démarquer quand elles sont dans un grand champ comme cela ou quand elles sont isolées telle une edelweiss sur sa montagne.