Samedi: Arrivée à Brétignolles sans encombre, on retrouve Aude et Brice (qui soulignons-le sont en avance). On décharge la voiture, on fait les courses, on négocie les apéritifs longuement… Le reste ne semble pas poser de problème. Retour au mobil-home, et là c’est le drame on n’a plus de gaz et la réception est fermée. Les filles n’attendant pas que l’on essaye de trouver l’origine du problème (une des deux bouteilles semble pleine) font appel aux voisins en plein apéro. Une grosse brute de rugbyman arrive et tourne le robinet de gaz. J’ai beau lui dire que je l’ai déjà ouvert il force comme un ours et miracle Brice me signale que ça marche. Les filles proposent de prendre un verre pour les remercier, pas nous. Déjà qu’on passe pour des guignols ne sachant pas ouvrir une bouteille de gaz on ne va pas partager nos bières tout de même. Second problème on n’a pas de grille de barbecue. Les filles repartent demander la grille des voisins, entre temps on la trouve dans un placard…Vraiment on fait une forte impression dès notre arrivée.
Dimanche: Après avoir été secoués par une violente tempête toute la nuit et une partie de la matinée, nous nous levons (hé oui du coup ça ne nous a pas trop importuné). On va faire un tour sur la plage. Aude fait un château de sable, mon cerf volant a franchement envie de sortir de son sac malgrè le vent qui doit être au delà des limites de tolérance pour sa taille. Finalement je fais un essai disons…très sport. Il tracte comme ce n’est pas permis. Je me retrouve projeté à 3 mètre si je saute et je me retrouve trainé sur le ventre, sur le dos. On est obligé de se tenir les uns les autres. Retour au camping et une partie de pétanque (j’ai prouvé que j’étais invincible car mon équipe a gagné à chaque mois, même si on changeait de partenaire).
Lundi: Nous partons faire un petit tour à Saint Gille Croix de vie. Après un tour sur le port nous faisons la côte sauvage. On peut s’appuyer contre le vent on arrive à tenir debout tellement ça souffle. Après 14h nous nous mettons en route pour trouver un restaurant. Les premiers nous répondent que le service est fini (à 14h30 ???) on sent qu’on est hors saison. Finalement on en trouve un dans la rue piétonne. On se régale de galettes et de crèpes et on continue notre petite ballade. Retour au mobil-home et une torpeur nous assome. Tout le monde fait la sieste (alors que moi franchement c’est pas dans mes habitudes). On arrive à s’en arracher pour aller dans la piscine chaufée et couverte du camping (Hé oui c’est dur les vacances hein ?).De retour je constate que ma société a tenté de m’appeler plusieurs fois et ce n’est que le début du cauchemard. Le soir on se fait un repas moules-frites dans un petite restaurant sympa et pas cher juste à l’entrée du camping, on s’est vraiment régalés.
Mardi: En grand sportifs que nous sommes, nous nous lançons dans un mini-golf (toujours au sein du camping) malgré des trous loupés à 30 cm en ligne droite ayant nécessité 3 ou 4 coups pour rentrer la balle (sic) je remporte la partie. Je n’ai pas osé leur avouer que j’avais dans ma valise un livre sur le golf que je lisais en ce moment… Aude n’ayant pas pu poser plus de jour fait sa valise pour nous quitter. Il se met à pleuvoir ce qui amplifie notre déception de devoir nous séparer d’elle. Entre temps un message sur mon répondeur m’informe que je vais devoir travailler samedi 9 juin. Non ce n’est vraiment pas la bonne journée.On passe notre après-midi à trainer dans les magasins aux sables d’Olonne et à La Roche sur Yon.
Mercredi: Brice a acheté une raquette de ping pong et un cerf-volant. Défendant l’honneur familial je lui donne une leçon (pour ne pas dire raclée, je suis trop gentil pour ça) et on passe l’après midi sur la plage à faire voler nos cerfs volants respectifs. Il y a beaucoup moins de vent et c’est plus agréable de voler sans avoir à contracter tous nes muscles pour le retenir. Un autre message m’indique que le samedi à travailler sera à Lyon, mon moral continue à plonger.
Jeudi: On va faire une petite (qui se transformera en longue) ballade en forêt d’Olonne. C’est bien agréable de marcher sur des chemins très bien entretenus, parfois dans les dunes, parfois sous les arbres. On cherche longtemps un dolmen qui s’avère n’être en fait qu’un caillou d’un mètre 90 de haut et dire que c’est moi qui ai insisté pour le trouver…Autre message sur mon répondeur, il faut que je recontacte mon responsable. Grrrrr
Vendredi: J’appelle dès le matin, en plus des deux jours à Lyon, je vais faire 3 jours à Toulouse avant, départ 7h30 à la gare mardi matin, Brice doit partir pour rejoindre de la famille, j’ai le moral au fond des chaussettes et ne suis pas forcément de bonne humeur malheureusement ce sont les autres qui trinquent. On loue des vélos l’après-midi et on s’engage sur un sentier aménagé qui fait toute la côté de la Vendée. On va jusqu’au Sables d’Olonnes comme ça sans jamais être sur les mêmes routes que les voitures et en alternant forêt/chemin/route goudronnée. On traverse les marés et cela nous donne l’occasion de voir des oiseaux. Comme tout est à plat on roule vite et pour l’oeil c’est un feu d’artifices de couleurs et d’alternance ombres/lumières. On rentre un peu cassés mais heureusement il y a un bain à bulle dans la piscine.
Samedi: Je me lève à l’heure que l’on s’était fixé et je commence le ménage du mobil-home. Une heure plus tard émerge la marmotte qui s’est rendormie après que son réveil ait sonné. Conséquence on se retrouve à 12h03 devant la réception qui ferme à midi. On est obligés d’aller manger au restaurant d’à côté (dur… En plus on est obligés de prendre une crèpe au caramel au beurre salé avec une boule de glace à la crème brûlée…). Les clés rendues, nous voici sur la route du retour, on a du croiser en tout 10 voitures. Je dépose Sabine à la gare et je mets en recherche d’un cadeau pour l’anniversaire de ma soeur. Arrivé dans le magasin je trouve que les gens me regardent un peu bizarrement et là en regardant mes bras je constate que la veille je me suis pris un énorme coup de soleil malgré la crème que j’avais mise. Le soir je me couche et deux heures plus tard n’arrivant toujours pas à dormir j’engage la seconde couche de biaphine. 2 heures plus tard j’arrive toujours pas à dormir. Il est 4h du matin, je dois me lever à 6h pour aller en compétition dimanche… Ca va faire mal, enfin ça fait déjà mal.
Finalement je me suis levé plutôt frais et la compétition s’est bien passée.