Jour de pluie oblige, je me suis lancé dans le relooking de mon XFCE. Pour ceux qui ne le sauraient pas XFCE est un gestionnaire de fenêtre ultra léger pour Linux. Je ne m’attarderai pas sur le changement du fond d’écran, ça se fait intuitivement de manière graphique.

Un peu de transparence (et d’ombre aussi) :

Campagne électorale oblige, on va demander à notre système d’être aussi transparent qu’un candidat (hum). Pour cela on va utiliser la fonction composite. J’utilise des drivers NVidia qui par défaut ne l’activent pas. Pour combler ce manque il faut éditer le fichier /etc/X11/xorg.conf (si bien sûr vous utilisez xorg) et rajouter la section suivante:

Section « Extensions »
Option  « Composite » « Enable »
EndSection
Il faut ensuite éditer le fichier ~/.config/xfce4/mcs_settings/wmtweaks.xml et mettre la valeur Xfwm/UseCompositing à 1. A ce stade redémarrer le serveur X ne lui fera pas de mal…
Cela active un nouvel onglet dans le « Peaufinage des fenêtres » dans les « Paramètres XFCE » nommé compositeur. Un fois l’option activée, vous allez pouvoir régler la transparence et les ombres sous les menus.

Ajouter de nouveaux thèmes:

Si vous ne disposez pas encore du répertoire .themes dans votre home directory, il va falloir le créer à la main. Maintenant vous pouvez télécharger de nouveaux  thèmes sur http://www.xfce-look.org/, les décompresser dans ce répertoire et les rendre disponible dans la liste dans l’option « Gestionnaire de fenêtres ».

Ajouter de nouvelles icônes:

Le principe est le même, il faut créer un répertoire .icons dans le home directory, décompresser un nouveau pack et le sélectionner via « Interface utilisateur » > « Thèmes d’icônes »

Voici ce que cela donne chez moi:

xcfe_transparent.png

Written on mars 2nd, 2008 , Informatique, Linux

Microsoft « ouvre » ses formats, c’est plutôt une bonne nouvelle dont il faut se réjouir. En lisant la rétrospective de la semaine sur Clubic, je décide de lire l’interview du patron de Microsoft France. Et là la première question du journaliste:

Clubic.com : Qu’implique, en terme de sécurité et de risque potentiel pour l’entreprise et pour l’utilisateur, l’ouverture des protocoles et autres API des produits « high volume » de Microsoft ? Ne risque-t’on pas de voir certains petits malins éplucher les documentations à la recherche de failles dont ils pourraient tirer profit afin de mettre à mal l’intégrité de l’environnement Windows ? Je suppose que Microsoft a bien entendu pris en compte cette problématique : comment comptez-vous l’adresser ?

Mais quand les gens comprendront ils que c’est une garantie de sécurité d’ouvrir les formats, les codes sources, les algorithmes de cryptage. Je suis attéré par cette question. Linux est un système open source, tout le monde peut lire le code et c’est un des os les plus sécurisés qui existe. L’algorithme de cryptage le plus fort du moment, réputé incassable est librement disponible et une prime est offerte à celui qui apportera la preuve qu’il peut être cassé.

La confidentialité par l’obscurantisme n’est qu’une illusion. Bon après si on ne prend pas les mesures qui s’imposent, cela peut en effet représenter un gros danger. Peut être cela forcera-t’il Microsoft à être plus réactif sur ses mises à jour.

Je ne sais pas quoi penser non plus de la réponse du responsable de Microsoft:

Bernard Ourghanlian : D’une façon générale, à mon sens, la « sécurité par l’obscurité », cela n’a jamais fonctionné… Autrement dit, ce n’est pas le fait de documenter nos API et nos protocoles qui devrait changer quoi que ce soit à la sécurité de nos produits. De même que je n’ai jamais cru au fait que la possibilité de diffuser largement le code source des logiciels permettait obligatoirement d’en améliorer la sécurité…

La première phrase sonne bien, on est tout à fait d’accord. La seconde me fait légèrement sourire, il faudra quand même qu’ils les comble les failles de sécurité découvertes. Et la dernière… est en totale contradiction avec la première, du coup Mircrosoft a-t’il vraiment changé de philosophie ?

Written on mars 1st, 2008 , Informatique, Linux

Ce soir en arrivant j’ai démarré mon pc, j’ai lu mes mails avec Icedove, puis j’ai enchainé avec une partie de Guitar Hero II connecté sur ma carte télé et TVTime. J’ai passé un peu de temps sur Internet avec IceWeasel à regarder les meilleurs moments de l’émission En direct de… avec Ray Cokes. L’interview de Dionysos m’a donné envie de regarder de nouveau leur live symphonique à l’Olympia en DVD, je me suis empressé de mettre le disque dans le lecteur dvdrom et j’ai lancé Xine. J’ai ensuite retaillé une photo avec Gimp tout en écoutant mes mp3 triés par bibliothèques avec Amarok. Bien sûr Pidgin était lancé pour que je puisse tchater.

Alors quand on me dit: « Moi j’ai réussi à installer Linux mais quand j’ai booté je ne sais pas quoi faire avec. », forcément ça me fait sortir de mes gonds. (Le pire c’est que c’est une histoire vraie et que cela fait plusieurs personnes qui me tiennent ce genre de discours).

Written on février 23rd, 2008 , Informatique, Linux

Depuis l’installation du jeu Pingus sur ma Debian, Xorg plantait lorsque je lançais Amarok (un iTunes like). J’ai donc décidé de désinstaller tous les paquets installés depuis cette date. Après un peu de recherche, j’ai trouvé que dans le fichier /var/log/dpkg.log, il y a l’historique de tous les paquets installés et désinstallés avec les dates correspondantes.

Pour la petite histoire, cela n’empêchait toujours pas mon Xorg de planter. J’ai donc recompilé les drivers NVidia et tout s’est mis à refonctionner… Ca m’apprendra à utiliser des drivers non-libres…

Written on février 2nd, 2008 , Informatique, Linux

Quand ma société comprendra l’intérêt des logiciels libres…

Written on janvier 18th, 2008 , Informatique, Linux

erwan@debian:~$ umount /media/usb

umount: /media/usb is not in the fstab (and you are not root)

Non content de ne pas trouver ma clé usb, il en rajoute une couche. Debian, le système qui en rajoute toujours un peu… Si toutes les commandes avaient cette notion d’éduquer l’utilisateur, ça pourrait donner un Linux rigolo:

erwan@debian:~$ del correction.doc

bash: del: command not found (you believe you are under windows or what ?)

genestal@debian:~$ ls /tmpvar

ls: /tmpvar: Aucun fichier ou répertoire de ce type (change de doigts ou enlève tes moufles)

erwan@debian:~$ rm /etc/X11/X

rm: ne peut enlever ‘X’: est un répertoire (et puis de toute façon je peux pas te blairer)

D’autres idées sont les bienvenues en commentaires =p

Written on novembre 29th, 2007 , Informatique, Linux

Après quelques déboires (plantages incontrollés, démarrage aléatoire du sytème) j’ai décidé de réinstaller ma debian en stable. Celle-ci me rappelant à chaque login sur la console que j’étais en sid. De plus la distribution était installée sur le disque esclave alors que les data étaient sur le disque maître (historiquement mes datas ont remplacé mon windows qui ne supporte que d’être en maître).

L’installation en SARGE n’a pas posé de problème, j’ai retrouvé tous mes petits: XFCE4, Amarok, Iceweasel (ex Firefox2), IceDove (ex Thunderbird). La compilation du noyau a posé quelques problèmes, enfin surtout lors du reboot. En fait j’avais des messages provenant de devfs, qui n’est plus supporté par le noyau. Cela provoquait une douzaine d’avertissements indiquant qu’il ne trouvait pas /lib/modules/2.6.18/…

Après quelques recherches j’ai lu sur Internet qu’il fallait repasser derrière l’outil make-kpkg pour refaire l’initrd.Celui-ci permet de supporter udev à la place de devfs.Voici un extrait du tuto:

Editer le fichier /boot/config-2.6.18 à l’aide de vi /boot/config-2.6.18

Commenter la ligne: # CONFIG_DEFCONFIG_LIST= »/lib/modules/$UNAME_RELEASE/.config »
br /> Supprimer l’initrd fait automatiquement par make-kpkg (initialement avec la commande make-kpkg –initrd kernel_image)

Générer l’initrd avec la commande yaird -o /boot/initrd.img-2.6.18 2.6.18

Autre souci: Ndiswrapper est maintenant disponible sous la forme d’un paquet Debian en version 2. Or alors qu’aucune erreur n’a été signalée, que le module ndiswrapper est ajouté au noyau, rien ne se passe. J’ai lu encore une fois après quelques recherches que cette version n’était pas compatible avec les noyaux récents. Ils conseillaient de télécharger les sources en version 1.47, ce que j’ai fait et qui m’a permis de retouver ma carte Wifi.

Encore un petit problème sur les drivers NVidia, la version que j’avais téléchargée n’était pas la bonne. Pour une GeForce4 il faut installer la version 1.0-9639 et non pas la version 1.0-97xx.

Cela m’a permis de faire fonctionner Tvtime et d’ainsi utiliser ma carte télé.

Written on juin 23rd, 2007 , Linux

Ceci n’a pas vocation à être une présentation explicite de toutes les commandes gérant les modules du noyau Linux. C’est le résultat d’une journée de bataille pour installer un driver de carte réseau Broadcom (Broadcom ne voulant pas diffuser les sources de ses pilotes….Merci pour le temps perdu) et d’un certain nombre de commandes pour trouver le module qui va bien. Je veux juste garder une trace écrite des commandes utilisées et si ça peut vous servir…

lsmod: Afficher la liste des modules installés

depmod -a: Lorsque l’on ajoute un module dans le répertoire /lib/modules/kernel/ cela permet de remettre la liste des modules disponibles à jour

insmod : Installe un module dans le noyau, c’est à dire qu’il sera chargé au démarrage de la machine

modprobe: Permet d’installer temporairement un module au noyau, c’est à dire qu’au prochain redémarrage il ne sera pas chargé

rmmod: Permet de supprimer un module du noyau

modconf: C’est en fait un outil graphique très pratique pour ajouter ou enlever des modules au noyau

D’autres infos en vrac, les modules que l’on compile à partir des sources ont généralement l’extension .o sur les kernel 2.4 et .ko sur les 2.6.

Pour installer les drivers d’une carte Broadcom BC57xx on peut télécharger les sources avec un apt-get install BC5700-sources
Cela crée un répertoire modules dans /usr/src/
Il faut installer les paquets kernel-headers-2.6.x-x-i686 et kernel-image-2.6.x-x-i686 qui seront aussi placés dans /usr/src/
Il faut ensuite faire un alias du répertoire kernel-headers en linux à l’aide de la commande ln -s /usr/src/kernel-headers-2.6.x-x linux
cd linux
make-kpkg modules pour lancer la compilation du module
cd ..
Normalement un paquet Debian a été créé (.deb)
Il n’y a plus qu’à l’installer dpkg -i nom_du_paquet.dev
Normalement cela copie le driver nom_du_driver.ko dans /lib/modules/kernel et dans le sous répertoire qui va bien (drivers/net pour la carte réseau)
Sinon on peut le placer à la main
depmod pour rafraîchir la liste des modules
modprobe nom_du_driver
lsmod |grep nom_du_driver pour voir s’il a été installé
Essayer de monter l’interface correspondante à la carte réseau ifconfig eth0 up
ifconfig pour voir si elle a bien été montée
insmod nom_du_driver si tout va bien

Written on février 6th, 2007 , Linux

C’est un grand jour ! Las d’avoir à attendre une heure que les mises à jour s’installent les rares fois où je démarrais sur ma partition Windows, j’ai décidé de couper les liens (symboliques) qui m’y reliaient. Un coup de cfdisk et un mkfs.ext3 ont eu raison de lui durant la nuit.

En effet, rien de ce que je faisais sous Windows ne peut être fait sous Debian: ma carte Wifi fonctionne, ma carte télé fonctionne, j’ai de magnifiques effets de transparence et surtout le système de demande pas 350 Mo de mémoire alors que j’en ai que 256 après démarrage et sans aucune appli de lancée.

Written on novembre 19th, 2006 , Linux

Pourquoi c’est toujours lorsque l’on est pressé de tester une modification qu’au reboot le fsck se lance joyeusement en indiquant « filesystem has been mounted 30 times without beeing checked. Check forced ». Je n’ose à peine imaginer le temps que ça prendra sur les disque de capacité d’un To….Pauvres générations futures…

Written on novembre 18th, 2006 , Linux

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