C’est toujours avec les pieds au frais que j’écris cet article. Il est tard mais moins qu’en hiver, en effet qui s’inquiète de l’heure pendant les beaux jours ? La relativité du temps fait que s’il est 22h en été la soirée vient de débuter alors qu’en hiver elle s’achève. J’écris ces lignes grisé par le moment présent, cette étrange alchimie à base d’arôme de lavandes fraichement arrosées, de basilic acheté ce matin même au marché à l’ail de Tours. Afin de tenir compagnie aux arômes que j’ai dans le nez, je savoure un petit verre de vodka à l’herbe de bison. L’effet d’immersion dans les herbes du jardin est ainsi total.

La seule façon de voir le temps s’écouler et de jeter un coup d’oeil à l’affichage de la platine sur lequel s’égrennes les secondes d’un album de la collection Café del Mar. Il n’y a pas meilleur musique pour savourer l’été que ces airs électros emprunts de guitare et de soleil importés directement d’Ibiza. Au loin les moissonneuses batteuses ronronnent malgré l’heure tardive. C’est le signe que la journée a été bien chaude et que le blé est assez sec pour être ramassé. Leur ballet va durer une partie de la nuit, c’est le signe que des orages sont en approche. Leur spectacle est une autre histoire…

Written on juillet 26th, 2009 , General

Alors quil y a quelques années ce n’était vraiment pas mon truc, je passe de plus en plus de temps les pieds nus le week-end à la maison. J’aime me promener le soir à la nuit tombée dans l’herbe fraîche, sentir les brins d’herbe me chatouiller et la rosée s’insinuer entre mes doigts de pied. J’ai fait une expérience amusante tout à l’heure en allant me ballader pieds nus dans l’herve après une pluie d’orage. La sensation est totalement différente, la terre était encore chargée de la chaleur emmagasinée ces derniers jours et la pluie n’a vraiment pas duré longtemps. Au lieu d’une sensation de fraîcheur, c’est plutôt une impression de moiteur qui m’a envahi, comme dans un hammam. L’effet relaxant s’est tout de suite fait sentir comme si j’avais mis un coussin chauffant sur mes pieds. Je trouve que ces moments de communion avec la nature sont trop rares. Combien de gens osent faire ce genre de choses? Il s’agit plus qu’une simple promenade durant laquelle on respire le bon air de la nature. On atteint là un degré de proximité avec sa vraie nature beaucoup plus élevé.

Tout ça pour dire que si Antigone s’était promenée pieds nus dans l’herbe après une pluie d’orage, plutôt que dans la rosée du matin elle n’aurait peut être pas fini comme elle a fini.

Written on juillet 12th, 2009 , General, Réflexions

Etape 10: On installe le cluster de serveurs et les switchs fibre channel

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Etape11: On installe la baie de disques (4 TeraOctets pour commencer)

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Etape 12: On connecte le tout en prenant bien soin de redonder tous les liens optiques

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Etape 13:  On relie les contrôleurs au réseau eton configure tout ce petit monde

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Written on juillet 9th, 2009 , Informatique, Photos

Etape 7: On installe le backbone et les switchs secondaires

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Etape 8: On installe les boîtiers VPN SSL et les analyseurs de flux

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Etape 9: On installe le serveur de management (ouf on va pouvoir travailler à distance)

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Written on juillet 8th, 2009 , Informatique, Photos

Etape 4: On configure les routeurs (on va même jusqu’à simuler l’interconnexion avec un vieux Cisco)

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Etape 5 : On configure les firewalls (oui oui ils ont exactement la même têtes que les routeurs, normal c’est le même chassis)

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Etape 6: On racke le tout et on interconnecte avec l’opérateur (arrivées fibres)

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Written on juillet 7th, 2009 , Informatique, Photos

Etape 1: On monte les baies

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Etape 2: On apporte le matériel

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Etape 3: On déballe le tout et on racke les accessoires (PDU, Switchs KVM, Barrettes électriques, tiroir clavier écran…)

Written on juillet 6th, 2009 , Informatique, Photos

Depuis tout petit, je m’intéresse à la musique électronique (j’ai tous les albums de Jean Michel Jarre), j’ai grandi avec le phénomène dance music que je n’ai lâché que quelques années, les radios passant vraiment n’importe quoi. C’est en rencontrant un copain accro au lycée que je m’y suis intéressé à nouveau et nous n’avons eu de cesse de rechercher des nouveaux sons dans des milieux parallèles, alors que toutes les radios annonçaient la mot de la techno remplacée par le hip hop. Alors que la scéne française était cantonnée à des clubs privés et les grands évènements considérés comme des rave parties aux yeux des autorités, la scène allemande et hollandaise ont continué à se développer et à faire des grands rassemblements populaires.

En regardant les vidéos sur Youtube, je suis surpris par l’aura des DJ hollandais. Il y a une sorte d’idolaterie de la part du public. Le pouvoir qu’on ces dj sur les foules me subjuguent. Techniquement, ils ne font que passer des disques. Pour moi-même pratiquer maintenant je suis un peu réducteur en disant cela. Etre un bon DJ est connaître tous les morceaux que l’on a en sa possession, avoir un bon sens du rythme et être capable de trouver un morceau qui sera le prolongement de l’autre tout en variant d’un mix à l’autre (et encore en disant cela, je suis encore loin d’avoir énuméré tout ce qu’il faut prendre en compte).

Ce qui me touche le plus c’est cette sorte d’universalité qu’il y a lors de ces évènements. En regardant les vidéos de la Love Parade de l’année dernière, on peut y voir toutes sortes de personnes, des jeunes et des moins jeunes, des exhibitionnistes ou des personnes réservées, ceux qui montent sur les podiums ou ceux qui restent immobiles au milieu de la foule. Tous sont tournées vers le DJ, moteur de l’unité. Certes les plus grands dj sont ceux qui font leurs propres titres, ils ont donc ce statut de star, mais je pense que cela va au delà.

Written on juillet 5th, 2009 , Non classé

Si matériellement je ne manque de rien, quelque chose me fait cruellement défaut: le temps. Depuis que j’ai changé de travail tant de choses se sont passées. D’abord je suis passé chef de projet hébergement. Je passe presque tout mon temps à concevoir le nouveau datacenter de ma société. Il faut tout penser en terme de haute disponibilité et faire en sorte qu’on n’ait pas à remettre en cause l’architecture dans les années à venir. A l’heure actuelle les routeurs, les firewalls et les switchs (tout le réseau quoi) sont installés. Tout a été doublé, depuis les arrivées fibres, jusqu’aux câbles qui relient les serveurs aux switchs. N’importe quel câble peut être coupé, n’importe quel matériel peut tomber en panne, les utilisateurs ne s’apercevront de rien.

La semaine prochaine on s’attaque avec mon prestataire à la partie système. Pour commencer on aura un cluster de 3 serveurs physiques sous VSphère rattachés à une baie de stockage EMC qui hébergement les machines virtuelles. Aussi en cas de défaillance d’un serveur physique, les VM migreront toutes seules sur un autre serveur. Matériellement tout a été redondé: les switchs fiber channel, les contrôleurs de la baie, les fibres optiques qui relient les serveurs aux switchs optiques.

Autant dire que je m’éclate sur le plan technique. Je subis d’un autre côté les aspects du chef de projet, le temps passé à faire des plannings, à négocier les dates de livraison avec les clients qui voudraient prendre possession de leurs serveurs avant que la salle soit montée, le suivi des coûts.

Le comble dans tout cela est de concevoir une architecture haute disponibilité avec un architecte réseau basse disponibilité…

Written on juillet 4th, 2009 , Informatique

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