Magie de l’horodatage des post avec WordPress, losque vous lirez ces lignes je serai déjà sur les pistes de Saint Lary dans les Pyrénées. Je profite d’une semaine de vacances avec mes ex voisins de l’époque où j’habitais à Poitiers pour mes études.

A bientôt.

Written on janvier 31st, 2009 , General, Vacances

Cette scène s’est produite il y a trois semaines lorsque j’étais au ski à Super Besse avec mes collègues. La journée du samedi touchait à sa fin, je n’en pouvais plus, nous étions tout au bout du domaine et il fallait revenir au pied de la station. Le jour commençait à décliner et les températures chutaient. Pour assurer la liaison entre là où nous étions et le bas du télésiège nous étions forcés forcés de passer par une piste rouge. Or celle ci commençait à être sérieusement verglacée. Au beau milieu de la piste, une jeune femme était tombée, ses skis étaient plus loin en contrebas. Elle semblait ne pas pouvoir se relever tellement la neige était verglacée. Je m’arrête à sa hauteur, je l’aide à se relever et en plantant mes quarts en perpendiculaire à la pente je l’ai accompagnée jusqu’à ses skis en la retenant mètre par mètre.

C’est une fois que nous avons récupéré son matériel qu’elle m’a avoué qu’elle pensait s’être fait une entorse à la cheville mais qu’elle ne souhaitait pas appeler les secours. Le fait de faire le chasse neige avec les skis lui faisait trop mal et je voyais bien qu’elle était incapable de savoir quoi faire dans les circonstances. Je lui ai alors proposé de descendre comme nous l’avions fait pour récupérer ses skis, elle à pied et moi en dérapage perpendiculaire à la piste pour la retenir face à la pente.

Cela nous a pris vingt bonnes minutes et comme je la sentais au bord de la crise de nerfs, j’ai essayé de la faire parler, lui demander d’où elle venait, si elle skiait souvent (il s’avérait que c’était la première fois, que son accident lui est arrivé sur une bleu mais que le plus court pour redescendre était de passer par cette route quite à ce qu’elle la fasse sur les fesses, ce qu’elle était en train de faire).

Au moment où je lui demande ce qu’elle faisait comme métier, elle me répond qu’elle était pharmacienne. Tout de suite après elle enchaine: « et vous, vous devez être informaticien j’en suis sûre ». Remettons nous dans le contexte. Nous sommes au ski, avec un pantalon, un manteau rembourés qui ne nous mettent pas à notre avantage, un bonnet jusqu’aux oreilles et un masque, la bouche colorée par le stick à lèvres… Comment pouvait elle deviner ? Je ne pense pas lui avoir parlé de pc depuis le début de la descente, je n’ai pas utilisé des mots comme algorithme, paradigme, optimisation. Simplement quand je lui ai demandé comment elle savait, elle m’a répondu « je ne sais pas, ça m’avait l’air évident ».

Written on janvier 30th, 2009 , General, Informatique, Réflexions

Parce que c’est la mode des trilogies et que mine de rien ces histoires de coïncidences font germer en moi autant de questions que le voyage dans le temps, voici un autre exemple de coïncidence qui porte l’esprit à ébullition. Cela fait maintenant 3 ans que je (re)grimpe au club d’escalade de Tours. C’est un très gros club et forcément il y a des petits groupes qui se forment au cours des années. S’il y a bien une chose dont on ne parle pas, c’est de boulot. En deux ans et demi on n’a jamais évoqué le métier que l’on fait.

Je grimpe souvent avec un groupe de grimpeurs qui font du pan. C’est un des aspects de l’escalade qui consiste à faire des blocs. Un bloc est un enchainement assez court d’une dizaine de prises généralement sur un plan incliné mais d’une grande intensité. On travaille ainsi les placements, la musculation, on apprend à optimiser les prises… Nous sommesun petit groupe de 8 à grimper régulièrement ensemble et à sortir boire des coups en ville. L’autre jour, pour la première fois nous avons évoqué nos métiers. Les résultats: nous sommes en fait 2 webmasters, 3 admins systèmes, 2 développeurs, 1 responsable ERP.. bref que des informaticiens.

Je me demande si nous sommes une espèce tellement à part que nous sommes obligés de rester entre nous pour nous faire comprendre. Du coup quelle image de nous ont les personnes « extérieures » même si on ne leur parle pas de notre métier. Je n’ai pas l’impression non plus d’avoir le teint pâle et d’être incapable de parler d’autre chose.

Written on janvier 25th, 2009 , General, Réflexions

Il y a maintenant quinze jours de cela, je suis parti en week-end avec mes collègues de Teamlog à Super Besse. Nous avions loué un superbe appartement dans une résidence toute neuve avec piscine et sauna. Moi qui n’avait fait que cinq matinées de ski, j’ai du prendre sur moi pour tenir deux jours entiers. De plus la plupart des pistes qui arrivent au pied de la station sont des rouges. Je n’ai donc pas eu le choix, au bon de la seconde descente il a fallu s’y résoudre.

Je m’attendais en allant dans la massif central à un paysage pauvre et pas transcendant. Mais quelle surprise lorsque quand je me suis retourné sur le télésiège, j’ai vu ces monts arrondis baignant dans la brumes matinales. La douceurs de ces montagnes érodées délicatement recouvertes de neige avaient un côté reposant et tellement doux au regard. Les pistes étant très longues, je me suis arrêté plusieurs fois rien que pour contempler le paysage différent au fur et à mesure de la station.

A part l’entorse que je me suis faite au pouce en tombant à cause d’une plaque de verglas et surtout à cause de la dragonne qui s’est prise autour, le week-end a été un grand moment de convivialité et de détente.

Ha oui le lien vers les photos c’est dans les galeries comme d’habitude ou directement sur ce lien.  (Je parie que vous allez cliquer sur le lien, ha ha j’en étais sûr !)

Written on janvier 22nd, 2009 , Non classé

J’ai cherché depuis quelques jours des mots qui auraient pu t’apporter quelque réconfort mais pour avoir moi aussi subi pas mal de séparations dans l’année écoulée  je sais que rien de ce que peuvent dire les autre n’y fait et on est toujours bloqué sur cette envie de crier à l’injustice.

J’étais en train de lire un livre sur la culture celtique et par hasard, ce soir dans le chapitre que j’ai lu il s’agissait de la vision qu’avaient nos ancêtres de la mort.

A mon avis, ces phrases sont de nature à apaiser le chagrin et représentent un fantastique espoir. Au delà de la croyance religieuse (qui n’est pas le thème du livre que je lis) ce sont des considérations philosophiques tout à fait recevables par tout le monde. Il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agissait de nos ancêtre et d’un héritage oublié, mais pourquoi n’auraient ils pas moins raison qu’à notre époque ?

ça commence maintenant:

Les celtes n’avaient pas peur de la mort et ne la redoutaient pas pour leur proche. Elle n’apparaît qu’une étape comme les autres en principe la dernière mais pas la plus redoutable. Ce n’est qu’une nouvelle expérience peu propre à nous effrayer et qui n’a d’importance que parce qu’elle est la porte  franchir pour accéder à notre condition authentique et définitive. Cette conception était infiniment plus enrichissante que la vision des peuple méditerranéens. Il est dommage que les idées plutôt sinistres des latins et des grecs aient depuis la romanisation profondément marqué les esprits des descendants des bienheureux Gaulois.

Les Celtes avaient de l’existence une tout autre notion métaphysique. En vérité l’être n’est pas soumis au temps: il est. Il ne peut avoir de commencement ni à fortiori de fin. Puis-je m’imaginer l’inexistant ? Si je me demande quel sens pouvait avoir pour moi le temps quand je n’existais pas je me pose une question absurde. Ce n’est pas nous qui sommes dans le temps c’est le temps qui est en nous. Le passé n’est pas une réalité puisque c’est ce qui n’est plus. Quand je dis je suis né à telle date j’ai éternellement la qualité de né à cette date. Aussi considéraient ils que notre naissance et notre mort n’étaient que deux points de passage sur le parcours de notre éternité. C’est entre ces points que nous avons à faire nos preuves mais ni la mort, ni la naissance, ni le temps ni l’espace ne sont des absolus. Tout n’est que transformation.

On dit que l’âme du défunt quitte son corps. Il serait plus juste de dire que c’est le corps qui quitte l’âme et qu’elle continue à être ce qu’elle a toujours été. Le corps est un ensemble de sensations (visuelles, tactiles…) et de perceptions qui sont toutes des phénomènes psychiques. Quoi qu’il est soit quand vous rêvez vous perdez ces perceptions et vous les retrouvez au réveil. En Irlande comme au pays de Galles l’âme peut prendre la forme d’un petit bonhomme noir ou d’un lézard vert qui sort se promener et rejoint le dormeur avant qu’il ne se réveille.

La mort est de même nature que le rêve. L’âme perd son corps c’est à dire qu’elle cesse d’avoir les sensations et les perceptions qui lui étaient habituelles et lui construisaient son petit univers immédiat. Elle se met à éprouver des sensations et des perceptions qui lui sont tout autres et les confère une nouvelle dimension. L’ordre et la logique qui règnent dans notre perception de l’univers ne se retrouvent pas certainement dans celui d’au delà la mort, car déjà ils ne se retrouvent pas dans nos rêves. Quoi qu’il en soit selon la tradition celtique l’âme une fois libérée de son corps continue à exister dans la terre d’éternelle jeunesse.

Les phrases ci dessus sont tirées du livre de Yann Brekilien – La mythologie celtique.

Quoiqu’il en soit, aussi dur que cela puisse paraître à entendre il n’a pas de meilleur remède au chagrin que le temps.

Written on janvier 21st, 2009 , Réflexions

Toujours dans le thème des coïncidences. Il y a quelques mois de cela, une copine que je n’avais pas vu depuis des années m’invite à son anniversaire. Elle travaille dans le milieu médical et de par ce fait, la plupart de ses amis présents à la soirée en faisaient également partie. Le reste des personnes présentes étaient de la famille. Nous étions donc une petite cinquantaine et je devais connaître au plus quatre personnes. Décidé à rompre la glace, j’entame une conversation avec un de ses amis. Pourquoi l’ai-je choisi lui ? Certainement parce qu’il était à côté de moi au moment où j’ai pris cette décision, ou alors me paraissait-il plus abordable que les autres.

Bref, nous entamons la conversation et vient alors l’inévitable question: « Qu’est ce que tu fais dans la vie ». Il me répond  » je travaille dans une SSII, ça ne doit pas beaucoup te parler comme réponse ». Je lui réponds alors que moi aussi je travaille dans une SSII et qui plus est quand je lui cite le nom, il la connait très bien parce qu’il y a travaillé quelques années avant de changer.

A la fin de la soirée, ayant fini par faire le tour de toutes les personnes présentes, nous étions bel et bien les deux seuls informaticiens de la soirée. Pourquoi ai-je donc jeté mon dévolu sur cette personne ? Simple hasard ou lien secret unissant tous  les informaticiens du monde ?

Written on janvier 18th, 2009 , Réflexions

Le week-end dernier je suis parti skier à Super Besse dans le Massif Central avec mes collègues. Ces derniers ayant un bien meilleur niveau de ski que moi et après les avoir difficilement suivis sur les rouges le samedi, j’avais décidé de me reposer les cuisses sur une petite bleue. Je les ai donc laisssés entamer les noires. Je me suis donc retrouvé sur un télésiège avec deux personnes que je ne connaissais pas. J’avais avec moi mon sac bandouillère offert par le magasin où je me fournis en matériel d’archerie. Afin de pouvoir baisser la barre de sécurité, je le mets donc de côté. Je vois mes deux voisins de droite pointer mon sac du doigt.

A un moment un des deux dit: « tiens regarde il a un sac Star Archerie ». Je leur demande alors s’ils connaissaient. Ils me répondent qu’ils sont tous les deux archers. Ils venaient en fait de Bretagne. « Mais alors comment des bretons peuvent connaître ce magasin qui est à Tours ? ». En fait ils étaient étudiants à Tours en semaine et se fournissaient eux aussi en matériel dans ce magasin. Nous avons donc discuté tir à l’arc pendant toute la remontée.

Quelle était la probabilité que trois personnes d’origine différente, prenant un télésiège au hasard en même temps soient tous les trois archers ? Si je n’avais pas eu ce sac, peut être n’aurions-nous jamais eu l’occasion d’en parler… La vie est pleine de coïncidences comme celles-ci . Je me suis décidé à les noter car ces instants sont incroyablement inouïs.

Written on janvier 16th, 2009 , General, Tir à l'arc

Depuis hier à 13h jusqu’à tard dans la nuit, il n’a pas cessé de neiger. Le retour du travail hier soir a été difficile. Par sécurité j’avais mis mes chaines. Ce matin cela roulait très mal et j’ai mis une heure au lieu de 20 minutes pour aller travailler.

Une photo de mon lieu de travail:

teamlog1.jpg

Une photo du jardin:

neige2009.jpg

Written on janvier 6th, 2009 , General, Photos

Pour le quatrième week-end consécutif, mon père et moi avons encore fait chauffer la tronçonneuse et les cisailles. Nous avons en effet entrepris de ramener à hauteur règlementaire la haie de la voisine (soit 2,5m) avec son accord, elle qui avoisine les 12m. Quand on fait tomber des tuyas de 30 ans de cette hauteur, il faut vite se mettre à l’abri car cela représente un poids considérable. Notre stratégie était bien rodée, on atteignait le tronc à coup de cisailles, on attachait une corde sur une des grosses branches et pendant que l’on tronçonnait le tronc l’autre guidait la chute. Une fois à terre nous le débitions en fagots et acheminions les branches à l’entrée de la maison. Nous avons ainsi procédé sur 100m de long et cela représente maintenant plus de 100 mètres cubes de branches à évacuer.

J’ai particulièrement apprécié travailler ce week-end dans le jardin malgré le froid. Il est rare que l’on sorte quand il y a eu un grand coup de gel et qu’il fait encore -6°c le matin, mais non n’avions pas le choix. C’était  amusant de marcher sur une herbe solidifiée et blanchie par le gel, de sentir les odeurs de cheminée. On aurait dit que tout était figé et que profitions de cette arrêt du temps soudain pour subtiliser ces troncs à la nature, sans qu’elle ne s’en aperçoive.

Je me suis arrêté à un moment l’oreille attirée par un cri familier mais inattendu: il s’agissait d’une oie. En levant les yeux au ciel j’ai surpris peu avant qu’il ne disparaisse un vol d’oies sauvages, chose que je n’ai jamais vue en 25 ans à la campagne. Le froid couplé à l’effort donne dans la gorge un goût particulier, que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. Je ne sais pas pourquoi, je me suis remémorré les récréation à l’école primaire où nous courrions quel que soit le temps, que l’herbe de la prairie soit gelée ou pas. Quand nous rentrions en classe essouflés et revigorrés par le froid, j’avais ce même goût. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas remémoré mon primaire, comme quoi le froit à du bon.

Written on janvier 4th, 2009 , General

bonne-annee-2009.jpg

Written on janvier 1st, 2009 , Amis, General, Photos

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