Erwan: et vous avez parlé de quoi ?
Guillaume: boah de pas gd chose, j’ai parlé écran lcd avec fabrice qui veut investir
Guillaume: sinon c’était sage : ceux qui dessine et ceux qui regarde
Erwan: raahhhh le geek de base
Guillaume: avec nt
Erwan: windows NT ?
Guillaume: ceux qui dessineNT et ceux qui regardeNT
Erwan: ha oui bien sûr
Erwan: je suis un peu geek sur les bords…
Pour la 4ème année consécutive, j’ai eu la chance de participer aux championnats de France de tir en campagne. Cette discipline du tir à l’arc se pratique sur un parcours de 24 cibles dont 12 sont à des distances connues et 12 à des distances inconnues.
Ils avaient lieu cette année au Petit Bornand, dans les Hautes Alpes, près d’Annecy.Dans ma catégorie, l’arc à poulies (et en senior homme) 54 archers étaient sélectionnés, pour 16 places le lendemain. Mon objectif cette année était donc de finir dans les 16 pour ne pas passer mon dimanche qu’à regarder les autres tirer en enviant leur situation.
Mission accomplie puisqu’à l’issue de la première journée, je finissai 11 ex aquo, le lendemain n’étant que du bonus….mais avec une petite idée derrière la tête.
Le lendemain j’ai donc tiré de nouveau 12 cibles comme tout le monde et avec un score de 116/120 je me retrouve ex aquo avec lui, mon entraîneur, l’homme qui connaît mon tir mieux que personne, mes défauts aussi. On tire tous les deux une première flèche sur une cible à 60m: même score. On va la chercher, on en retire une autre, idem, même nombre de points. La prochaine va être déterminante, cette fois ci les arbitres vont mesurer et prendre la plus proche du centre. Résultat moi 9mm et lui 8mm…Bon 9ème, c’est pas si mal…
De cette finale je retiendrai son accôlade pour me consoler, le public qui m’a soutenu jusqu’au bout et toutes les marques d’affection que l’on m’a manifestées à mon retour de la cible. Merci… Mesdames, Messieurs les archers je vous salue bien bas.
Cela faisait quelques temps que je me demandais comment vous présenter Philip Plisson. Voici enfin l’occasion de vous parler de ce photographe qui me fait rêver. C’était hier mon anniversaire (peu après celui de Vaness) et à cet occasion, on m’a fait l’un des plus beaux cadeaux dont je puisse rêver: un livre de Philip Plisson. Qui plus est, sur les phares, l’une de mes grandes passions.
Je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens devant les photos de Plisson tellement c’est ancré en mois, j’ai l’impression qu’il a le dont de saisir la quintescence de la Bretagne pour la fixer sur la pellicule. Ce qui est d’autant plus caractéristique dans ces photos, c’est son rapport à la lumière qui a le don de sublimer le sujet. J’ai au dessus de mon lit, un poster d’une tempête sur les poulains (sur Belle île) qui change complètement d’apparence selon l’éclairage qu’on lui apporte. Eclairé par en dessous, on assiste à la pire tempête qu’il n’y ait jamais eu. Eclairé par le dessus on devine une percée dans les nuages qui apaise tout le suite la fureur des vagues à l’assaut du phare.
Maintenant que je vous ai livré mon admiration pour ce photographe, imaginez ce qu’il s’est passé lorsque j’ai ouvert la première page du livre…