Cela faisait quelques temps que je me demandais comment vous présenter Philip Plisson. Voici enfin l’occasion de vous parler de ce photographe qui me fait rêver. C’était hier mon anniversaire (peu après celui de Vaness) et à cet occasion, on m’a fait l’un des plus beaux cadeaux dont je puisse rêver: un livre de Philip Plisson. Qui plus est, sur les phares, l’une de mes grandes passions.
Je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens devant les photos de Plisson tellement c’est ancré en mois, j’ai l’impression qu’il a le dont de saisir la quintescence de la Bretagne pour la fixer sur la pellicule. Ce qui est d’autant plus caractéristique dans ces photos, c’est son rapport à la lumière qui a le don de sublimer le sujet. J’ai au dessus de mon lit, un poster d’une tempête sur les poulains (sur Belle île) qui change complètement d’apparence selon l’éclairage qu’on lui apporte. Eclairé par en dessous, on assiste à la pire tempête qu’il n’y ait jamais eu. Eclairé par le dessus on devine une percée dans les nuages qui apaise tout le suite la fureur des vagues à l’assaut du phare.
Maintenant que je vous ai livré mon admiration pour ce photographe, imaginez ce qu’il s’est passé lorsque j’ai ouvert la première page du livre…