Dans mon milieu professionnel j’ai eu l’occasion de sympathiser avec des personnes provenant de pays étrangers et qui vivent en France. Je suis également en contact avec des amis d’enfance, des hollandais rencontrés par mes parents et avec lesquels nous sommes restés en contact ainsi qu’avec les enfants.

Si je cite une turque et une italienne, elles vont également se reconnaître tout de suite. Ce sont des personnes avec lesquelles j’adore discuter. D’une part comme tout un chacun pour découvrir  d’autres cultures. Lorsque des personnes parlent de leur pays, il est impossible de ne pas envie d’y aller, leur discours sont une invitation au voyage (moi qui suis pourtant si casanier).

J’adore également rire intérieurement de leurs fautes de français. Non pas des erreurs de conjugaison ou de grammaire. Mais parfois un mot qui est remplace un autre et la conversation prend des tournures poétiques, un peu comme une chanson de Dionysos, un sketch de Raymond Devos où l’absurde croise le surréalisme.

Mais par dessus tout, une personne avec une culture différente est un miroir déformant. En effet un miroir nous renvoie notre image exacte ou du moins la représentation de nous-même que l’on se fait. Là c’est différent, leurs interrogations sur notre société, une tournure de phrase, notre attitude ou notre réaction me laisse généralement devant un grand vide. Je m’aperçois que ces personnes posent toujours LA bonne question devant laquelle on est décontenancé et pour laquelle on n’a pas de réponse toute faite. Ou alors la réponse nous parait sonner tellement creux que l’on s’aperçoit que l’on a un manque ou que l’on esquive ce point précis.

Je me suis toujours demandé pourquoi je me confiais tant avec ces personnes et pas d’autres. D’une part le fait de parler en anglais avec mes amis hollandais m’oblige à être direct, pas le temps de penser à quelque chose, son interprétation, traduire et faire en sorte que l’on soit compris. C’est comme lorsque l’on est en voiture où l’on est tellement concentré sur la conduite que l’on déballe toute sa vie à son passager sans s’en apercevoir.

Ces personnes nous montrent les incohérences de notre société et par la même occasion nous font dédramatiser certaines situations. En ayant une vision complètement externe, elles nous aident à faire les bons choix, à s’accepter comme on est et à s’améliorer. Il est dommage que ces moment passés avec eux soient généralement toujours trop rares ou toujours trop courts.

Written on octobre 20th, 2009 , Amis, Réflexions

Voici la suite des évènements après ma déception suite au refus de mon premier achat par la mairie de Monts. J’ai rencontré un constructeur, pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de celui qui a construit la maison de mes parents et avec lequel ils sont restés en très bon termes.J’ai quelques vagues souvenir de lui quand j’étais petit, mais bon j’avais 3 ans à peine. J’étais un peu inquiet en allant le voir, peut être allait-il me prendre pour un original qui veut construire une maison tout seul.

Finalement le contact est très bien passé, j’ai apprécié son discours honnête et direct. Il m’a montré dans ses archives toute une liste de client qui sont dans la même situation que moi et m’a assuré qu’il s’agissait d’une très bonne opération et un investissement pour l’avenir. Lui même a été très emballé par le projet, si bien alors qu’il devait me laisser entre les mains d’un de ses architectes, il va suivre le projet lui même et me dessiner une maison évolutive dans mes prix.

Il m’a depuis recontacté pour  me donner la liste des communes qui refusent de donner des pass foncier à des célibataires. Il faut savoir qu’il y a en plusieurs en Indre et Loire, dont Monts, Amboise… A partir de là nous cherchons chacun de notre côté un terrain d’un bon rapport surface/prix dans la zone qui m’intéresse à savoir la vallée de l’Indre.

J’ai dores et déjà appelé les communes qui m’intéressaient pour savoir s’il acceptaient de délivrer des pass foncier à un jeune célibataire (ils ont été un peu étonné de ma question, mais quand je leur ai donné la raison ils n’en revenaient pas). Je pense que je vais pas mal tourner en vélo ce week end pour aller repérer les terrains que j’ai vus sur les annonces.

Ce qui m’a fait beaucoup rire c’est que le constructeur a lui aussi contacté les mairies qui ne veulent pas accueillir de célibataire  pour entendre de vive voix la confirmation et avant de raccrocher leur a dit: « Sortez de votre bureau et regardez sur la façade, vous verrez qu’il y a marqué Liberté, Egalité, Fraternité »

Written on octobre 10th, 2009 , Maison

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