And I just can’t hide it,
And I know, I know, I know, I know
I know I want you, want you.
Hem, reprenons le cours normal des choses…
Cela fait maintenant quelques années que la nuit de Noël je vais me coucher, et dors comme une masse D’ailleurs c’est pire qu’un chat une masse (on ne dit pas dormir comme un chat), à croire qu’elles n’ont que ça à faire. Je me souviens il y a quelques années, oui bon plusieurs, une dizaine, ce n’était pas du tout le cas. J’étais tellement excité de savoir ce que j’allais avoir au pied du sapin, que j’avais beau fermer mes yeux de toutes mes forces, je n’arrivais pas à trouver le sommeil avant une heure ou deux. Il en était de même pour la veille de Pâques, de ma fête, de mon anniversaire. Exténué, je finissais par tomber dans un sommeil entrecoupé de coups d’oeil au réveil. Le matin il n’en fallait pas beaucoup pour que je bondisse hors de mon lit directement dans la douche pour être prêt le premier.
Ajourd’hui plus besoin de me forcer pour m’endormir lors de ces veilles d’évènements. Pourtant hier soir et comme chaque hiver j’ai ressenti de nouveau cette excitation. En effet dès que la météo prévoit de la neige pour le lendemain matin, je ne dors plus que d’un oeil, je me lève toutes les heures pour essayer d’apercevoir depuis la fenêtre de la salle de bain si les arbres éclairés par l’obscure clartée de la nuit ont blanchi. Si la nuit est trop noire, alors j’allume la lumière du dehors et je regarde au travers du judas de la porte pour essayer de surprendre les flocons voltiger.
Au matin, comme il ne fait toujours pas assez jour pour savoir s’il a neigé ou pas, je bats des records de vitesse dans la douche, comme à l’époque. Je m’habille rapidement. Dois-je mettre ce gros pull en laine que je ne mets que quand il a neigé. Et j’arrive finalement presque en courant dans la cuisine et c’est là que je découvre le jardin éclairé pour les watts du spot halogène qui berce nos nuits d’été.
Et là je découvre généralement que les météorologistes se sont encore trompés…L’âge adulte est décidément bien cruel.