Une question fondamentale me turlupine à chaque fois que je fais une recherche d’une petite annonce, que cela concerne l’immobilier ou autre chose. Pourquoi tous les formulaires de recherche proposent la case prix minimum ? Imaginez le gars qui fait sa recherche, qui tombe sur un super appart, le rêve, bien exposé et tout… Seulement le prix est inférieur à la somme qu’il voulait mettre ! Heureusement qu’il y avait la fonction prix minimum, comme ça il n’économisera pas  10 000 euros sur une maison, parce que lui c’est des prix fermes qu’il veut. Non mais

Written on mars 31st, 2008 , General

Une fois n’est pas coutume, je poste à rebours. Non pas pour combler les trous entre les posts (d’ailleurs avez vous remarqué le temps que passent les bloggeurs à se justifier de leur absence de posts par rapport aux autres sujets, ce que je suis en train de faire allègrement :p) mais pour que les dates correspondent aux jours réels.

Voici donc un petit récit de mes vacances. Les photos vont suivre bientôt (enfin j’espère) pour que vous puissiez profiter vous aussi des paysages magnifiques de la Savoie en hiver. Enjoyez !

Written on mars 24th, 2008 , Vacances

C’est samedi, le jour des départs. Les bras bien chargés je sors pour les mettre dans la voiture. Impossible de la retrouver. Toute la semaine je l’avais garée au même endroit, au pied d’un piquet et rigolant je disais à Brice, s’il y a trois mètres de neige au moins je saurai où elle est. Mais là je sais que « ma » place était prise la dernière fois que nous sommes rentrées. Après quelques recherches conjuguées avec celles de nos voisins, ce qui nous a bien fait rire, je retrouve ma Mégane. Il faut la désincarcérer si je veux partir. Les pelles à neige sont mises à notre disposition par la résidence. Au début c’est drôle, puis au fur et à mesure que la neige colle contre le métal, la pelle devient de plus en plus lourde et on brasse moins de volume. En sueur j’arrive enfin à dégager ma voiture?

Heureusement que nous sommes sortis la veille car les chaines sont déjà chaussées, ce qui me permet de sortir sans trop de problème par rapport aux voisins. Nous nous faisons nos adieux avec Brice et je prends la route du retour. Très vite je déchausse les chaines, les routes étant bien dégagées et le soleil faisant bien son office. Seulement certains touristes quand ils voient un tas de neige sur le bord de la chaussée se mettent instinctivement à rouler à 20km/h. La descente sur Alberville est laborieuse. Arrivé sur place, je m’aperçois qu’il a bien neigé en bas aussi. Le retour se passe plutôt bien, il y a quelques ralentissements mais moins qu’à l’aller.

Le passage de Lyon se fait sous une pluie battante qui se transforme au niveau de St Etienne en neige. Heureusement elle ne tient pas au sol. Arrivé en Auvergne vers midi, je décide de m’arrêter grignoter un petit quelque chose…sous la neige. C’est consciemment que j’ai fait ce choix, pour ponctuer cette semaine. Ce n’est pas la même que celle de la veille qui tombe, elle est bien glacée et tombe comme de la grêle. J’abrège donc mon pique-nique et je me remets en route.

Les averses sont nombreuses, giboulées de Mars obligent mais j’arrive plus tôt à la maison que prévu (enfin moins qu’à l’aller mais dans la cohérence du temps de trajet indiqué par Mappy). Du coup le paysage de la touraine me parait fade, plat. Les grands sapins ont laissé la place à de petits arbres. La maison me parait perdue aux milieu des champs, au milieu de nulle part et je me demande ce qui me pousse à trouver un logement dans un endroit aussi reculé.

Pourtant une fois poussée la porte, je me sens de nouveau chez moi, je retrouve la vue sur mon jardin et je suis heureux d’être là. Je suis très excité par tout ce que j’ai à raconter. Pourtant lors de la soirée photos, je n’arrive pas à trouver des phrases qui reflètent l’ampleur de l’émerveillement que j’ai ressenti toute la semaine. Par écrit en postant ces articles, j’y arrive plutôt bien mais les descriptions que je sors à mes parents sont d’une incroyable banalité. Je me demande si les souvenirs s’estompent aussi vite, pourtant en écrivant ces mots tout me revient, je revis les jours les uns après les autres, mais pour combien de temps ?

Written on mars 22nd, 2008 , Vacances

Premier jour du printemps, nous ouvrons les volets et c’est tout blanc ! Il a neigé toute la nuit et ça tombe encore fort ce matin. Nous décidons de ne pas skier aujourd’hui vues les conditions. Nous descendons à Praz sur Arly faire le plein de fromages pour les familles. En pleine montée, sans mes chaines je me retrouve face au chasse neige. Une petite marche arrière et je le laisse passer. La route est dégagée, on descend sans problème. On fait nos petites emplettes et la neige tombe de plus en plus fort. On en a plein les bonnets, plein les yeux… Le retour est périlleux, j’essaye d’attaquer la montée qui va au chalet, je me retrouve face à une voiture qui a pris le sens unique à contre sens. Les roues patinent. Je fais marche arrière jusqu’à une station service un peu plus loin. Là à l’abri de la neige, je chausse les chaines. Heureusement que je me suis entraîné à les mettre à Tours… Le retour au chalet se fait beaucoup mieux que lors de la première tentative.

L’après midi est calme, entre lecture et jeux. Vers 16h la neige tombe toujours aussi fortement, je n’y tiens plus, il faut que j’aille à son contact. Jusque là on n’a vu que de la neige damée, il faut que j’aille dompter de la neige sauvage. Me voilà parti dans une marche silencieuse de plus d’une heure. Je suis émerveillé, j’ai de la neige jusqu’au genoux, je suis entouré dans un monde de silence si ce n’est le vent qui siffle à mes oreilles. Je descend à pied à Praz sur Arly. Les gens ont sorti les skis de fond et les raquettes. Je me promène sur un chemin piéton qui m’amène aux pieds des pistes. Il sillonne un petit bois. Les arbres supportent des quantités impressionnantes de neige. Le vent la plaque contre les troncs. Je profite que personne ne me regarde pour m’enfoncer jusqu’aux cuisses en sortant du sentier, de faire exprès de tomber pour me rouler dans la poudreuse.

Le retour est difficile, le vent me pousse la neige dans les yeux et j’ai du mal à voir où je vais mais j’adore ça ! Arrivé à l’appartement un petit thé et un bon livre et j’ai vraiment l’impression d’avoir réalisé un rêve de gamin. Dehors les voitures commencent à disparaitre les unes après les autres sont des dômes blancs.

Written on mars 21st, 2008 , Vacances

Bien décidés à nous venger de la veille, nous prévoyons de refaire le même itinéraire. Nous sommes un peu craintifs, il n’y a aucun nuage en vue, c’est certain nous verrons le Mont Blanc, mais n’est ce pas gelé comme la veille ? Nous goutons la neige sur des vertes et des bleues en bas de la station, ça se passe bien, confiants nous montons sur le massif du Char du Beurre. Entre deux sapins nous découvrons enfin le Mont Blanc, un peu caché à son sommet par les nuages. Nous nous élançons sur les pistes qui slaloment à flanc de montagne, ça passe mieux. Les murs sont toujours aussi impressionnants mais mieux gérés que la veille.

Du coup le trajet qui nous avait pris plus de deux heures la veille est fait en près d’une heure. Motivé, nous redescendons à la station et attaquons le troisième sommet des Saisies: le Mont Bisanne. A un embranchement, sur un coup de tête, je décide de prendre la rouge. Je n’en ai jamais faite jusqu’à lors mais comparé aux murs verglacés de la veille j’ai confiance. Et en effet ça se passe plutôt bien. Brice me suit (enfin passe devant parce qu’avec son surf il a tendance à faire du tout droit :p). Nous sommes heureux en arrivant en bas. Hyper motivés nous remontons pour la faire encore une fois.

Un peu crevé je laisse Brice faire une descente supplémentaire en m’asseyant sur un banc. Une vielle dame à ski vient me rejoindre et la conversation s’engage spontanément. Elle, est habituée, moi je suis débutant, nous échangeons sur les conditions des pistes, la beauté du paysage, je lui raconte mes débuts comme si je les racontais à ma grand mère (sic). Mes pensées reviennent vers eux, mes chers grands parents disparus, j’ai un pincement au coeur, je n’aurai plus ce genre de conversation avec eux, à qui vais je confier mes joies, mes craintes maintenant ? Une personne qui pourrait m’écouter en souriant du haut de sa sagesse et qui trouvera toujours les mots pour rassurer et montrer qu’elle est fière de ce que l’on est devenu…

Encore une fois pris par le temps, nous redescendons, conscients que c’était notre dernier jour de ski, demain ils annoncent de grosses chutes de neige. Nous avons profité jusqu’à la dernière minute de notre forfait. L’après midi est consacrée aux cartes postales. Nous descendons à Passy faire quelques courses et visiter la plaine. Nous découvrons qu’en fait on voyait très bien le Mont Blanc d’en bas. Enfin le paysage de montagnes enneigées à 360° valait bien les efforts du matin.

Written on mars 20th, 2008 , Vacances

Bien motivés par la veille nous décidons d’aller jusqu’au bout du domaine des Saisies, il fait très beau et on espère toujours voir le Mont Blanc. Sans nous poser de question nous attaquons le premier versant. Là je sens que quelque chose ne va pas mais je ne sais pas quoi. Dès la descente de la verte habituelle pour rejoindre le bas, je ne me sens pas à l’aise. Je prends plus de vitesse que les autres jours, j’ai du mal à tourner… On attaque donc les bleues qui vont nous permettre de contourner les trois massifs qui constituent les Saisies.

L’après midi nous montons à Notre Dame de Bellecombe pour faire une petite promenade sur un sentier de randonnée. Il commence à neiger légèrement, c’est revigorant. On monte jusqu’à un petit lac. Sur la route la neige qui font fait plein de stalactites sur les côtés. On arrive en fait sur un des versants du domaine au pied duquel arrive des pistes noires et rouges. La neige tombant de plus en plus fort, on rentre. Sur des passages nous avons de la neige jusqu’aux genoux, on fait des boules de neige. Le moral remonte.

Et là je découvre la raison de mon malaise, c’est verglacé. C’est vrai qu’il fait très froid et la plupart des pistes sont sur les versants nord. Du coup les descentes deviennent de plus en plus problématiques. De plus ce sont de très longues pistes avec souvent un ou deux murs au démarrage dignes de la pente d’une rouge. Arrivés au bout du domaine, le plafond nuageux descend de plus en plus. Nous sommes même obligés de nous arrêter car de tous les côtés nous ne savons plus où est la piste. Je n’arrête pas de tomber, râle, mais je râle comme jamais. J’ai l’impression de ne plus savoir comment faire. On arrive laborieusement en bas. Dégoutés nous arrêtons là la casse pour cette journée. Le moral n’est pas au beau fixe en redescendant.

Written on mars 19th, 2008 , Vacances

On va-t’on aujourd’hui ? Tiens les Saisies ça serait bien. Bon on est repartis. Il fait grand soleil, la neige prend sa teinte bleutée. Il y a une sacrée épaisseur de neige fraiche qui est tombée depuis la veille. On refait les grandes bleues qui nous avaient posé problème la veille et là c’est un pur régal. On peut alterner les passage de descente tranquilles et des passage à (haute) vitesse, la piste est large et on a le temps de profiter du paysage. A 2000m on peut contempler les massifs du Beaufortain. Le Mont Blanc est toujours dans les nuages. Cette matinée on en profite jusqu’au bout (on a un forfait 4h) et c’est presque dommage quand arrive l’heure de rentrer.

L’après midi, les cuisses nous font bien mal et on abandonne rapidement la randonnée que l’on avait entreprise pour monter voir un lac. Du coup nous montons jusqu’au col des Aravis, c’est magnifique, en redescendant nous découvrons de grandes cascades que nous n’avions pas vu en montant.

Written on mars 18th, 2008 , Vacances

Une fois n’est pas coutume, on se lève de nouveau à 7h pour monter aux Saisies. Cette fois nous sommes livrés à nous même, plus de Aude, plus de Philippe pour nous ôter nos doutes, il faut se débrouiller. On décide de prendre le téléski qui monte à 2000m pour faire une longue bleue dont nous n’avions fait qu’une partie la veille. Il neige encore un peu, heureusement les chasse-neiges étaient en action et on a pu monter sans problème au niveau de la route.

Malgré le passage des dameuses, il y une épaisse couche de poudreuse sur les pistes et vu notre petit niveau on ne maitrise pas grand chose. Les chutes sont nombreuses. Du coup on évite de monter trop haut car il y en a moins épais en bas de la station. Plus ça va moins on ne voit du coup on arrête vers 13h. L’après midi est consacrée à la recherche d’une station service qui est un prétexte pour se promener dans les petits villages aux alentours. Meugève est la plus grande des villes à proximité, le passage des voitures, la densité des chalets ne nous invite pas à nous arrêter. Aude nous avait prévenu que c’était le St Tropez de la Savoie. Sur le retour on s’arrête aux pieds des pistes de Praz, il n’y a pas de neige, les gens sont obligé de monter et de redescendre via le télésiège. On monte à Crest Voland pour se promener dans le village et repérer les pistes. Ici c’est pareil la terre n’est pas loin et la plupart des pistes sont soit des rouges soit des vertes…

Le soir on dine léger et on se fait un petit film avant d’aller se coucher vers 22h, toujours pas glorieux…

Written on mars 17th, 2008 , Vacances

Après une nuit assez décousue à cause de l’énervement (vais je toujours savoir faire du ski, cela fait plus de 15 ans que je n’en ai pas fait, d’ailleurs est ce que je savais vraiment en faire à l’époque, oui mais les skis ont changé on m’a dit que c’était plus facile…) Nous nous levons à 7h réveillés par un bruit de machine. « Ce n’est pas possible qu’ils utilisent une tronçonneuse à cette heure-ci ». Finalement en allant dans la salle de bain je m’aperçois que c’est mon rasoir qui habitué à cette heure-ci pour se mettre au travail, avait spontanément décidé de s’auto-allumer. Morts de rire, on prend notre douche chacun après l’autre avec Brice. Ce n’est plus de l’excitation mais une solide appréhension qui commence à monter en moi.

La route est magnifique pour monter aux Saisies. On ne l’avait pas vu la veille mais il y a de grands sapins enneigés partout, des chalets avec de la neige qui monte jusqu’au toit un peu partout dans la montagne, un véritable paysage de carte postale. On attend Aude et Philippe qui comme à son habitude est en retard de 20 min. Les retrouvailles font toujours autant plaisir.
Après s’être équipés on attaque les choses sérieuses. Aude me fait un cours particulier. On commence par la théorie, la forme du ski, les termes techniques, les demis tours en étoiles sur la neige, la remontée à contre-pente. Puis on attaque: la fameuse piste des lutins. C’est une piste pour les enfants de l’école de ski avec un remonte corde. Nous sommes les deux seuls adultes dessus. Après quelques descentes pour revoir le chasse-neige, les virages et le chuss, on descend au pied des pistes d’où partent tous les remonte-pente.

Ha j’oubliais, en bon prof (ou toujours aussi sadique c’est selon les points de vue) Aude m’a confisqué mes bâtons. On attaque une longue remontée vers une bleue. La raison invoquée est que sur une verte je n’aurais pas assez de vitesse pour mettre en application ce qu’elle m’apprend. –Gloups– Je profite tout de même du paysage, le télésiège remonte dans les sapins c’est magnifique, il commence à neiger mais je suis en tee short sous mon manteau, je n’ai pas froid bien au contraire.

La descente se passe bien malgré une chute (la première) je suis les traces de Aude, je n’ai qu’une envie (ou alors ce sont mes skis) c’est de lui passer devant à chaque fois. Arrivé en bas nous remontons directement (toujours sans les bâtons, de toute façon je ne les aurai pas utilisés de la journée) et c’est reparti, je prends de l’assurance et de la vitesse mais je ne suis pas très fier. J’impressionne tout le monde avec un chuss, oui mais c’était pas vraiment le moment de le faire, la pente est d’autant plus raide après, j’ai trop pris de vitesse, du coup je suis le premier arrivé en bas. Blanc, certes mais en bas et entier sans tomber. Les autres arrivent morts de rire.

Du coup on repart sur un autre versant, la neige tombe de plus en plus, initiation au hors piste. Je me retrouve avec Aude dans la poudreuse, je ne maîtrise plus grand chose, je tombe plusieurs fois, c’est presque une excuse pour se rouler dans la neige ce dont j’avais envie depuis le début. A côté on voit passer Philippe à l’envers, sur un ski…Déprimant quand on sait qu’il ne s’y est mis que depuis qu’il sort avec Aude et que ça ne fait pas si longtemps…

Il est 14h passées, on n’en peut plus, il neige vraiment très fort, on décide d’aller manger dans un restaurant au pied des pistes, tant pis pour le prix. Moi qui n’aime pas la vinaigrette je me suis jeté sur la salade qui accompagnait ma tartiflette et au diable le régime, j’ai fait comme tout le monde en prenant une crêpe au sucre en dessert.

Il est déjà temps de se quitter avec Aude et Philippe qui doivent rentrer à Toulouse. Encore une fois c’est encore et toujours ce même sentiment de déchirement quand on se sépare et qu’on sait qu’il y a une telle distance entre nous. On refait 2 ou 3 descentes avec Brice mais la neige tombe tellement fort que nous ne voyons plus rien même avec le masque. Il est 16h30 ça fait une bonne journée. Arrivé à l’appart la douche ne suffit pas à oublier la douleur dans les cuisses et les mollets. On se traine lamentablement de chaise en chaise et au lit vers 21h30.

Written on mars 16th, 2008 , Vacances

9h30, je passe le portail de la maison. Le coffre est bien rempli et j’ai même du mettre une valise sur la banquette…alors que je pars tout seul. Pour ma défense j’ai un carton avec une semaine de provisions qui prend les 3/4 de la malle. Cela fait un drôle d’effet de partir tout seul, de se dire que pendant 7h il va falloir s’occuper, ça fait un drôle d’effet de partir tout court. Le trajet est sans histoire, je m’arrête sur l’aire des volcans d’Auvergne pour pique-niquer.

Le soleil me chauffe le visage, le sentiment de vacances commence à s’installer petit à petit. Le passage de St Etienne est toujours aussi stressant avec des voitures dans tous les sens, qui changent de file. Premier doute sur l’itinéraire à Lyon: Mappy me recommande l’A43 en direction de Grenoble or il est indiqué A43-Lyon Centre A4-Grenoble. Bon on tente l’A46… Ce n’est pas la première fois que j’ai des doutes envers leurs itinéraires chez Mappy.

Passé Lyon, c’est la cohue, malgré le fait que ce soit hors saison, les aires d’autoroutes sont pleines, il faudra que j’en fasse deux pour trouver à me garer. Il y a une foule qui fait la queue aux toilettes depuis le magasin. La route est maintenant ponctuée de ralentissements qui m’obligent parfois à m’arrêter complètement. Une sorte d’hystérie a l’air d’avoir envahi les gens qui doublent n’importe comment, s’engueulent à coups d’appels de phare alors que devant c’est bouché. Il en est de même au péage de Chambéry et sur l’autoroute pour Alberville.

Passé Alberville, ça y est je suis dans la montagne, les routes serpentent, c’est ma première expérience de conduite en montagne, ça se passe le plus naturellement possible. J’arrive finalement à 17h30 à Praz sur Arly, Brice est déjà sur place et a récupéré les clés de l’appart. On pose juste les valises et ont va au village louer les skis.

A partir de ce moment, un sentiment de plénitude m’envahit, ça y est cette fois c’est vraiment les vacances, il n’y a plus qu’à savourer. On sort les bières et les cacahouètes… Cependant pas de neige… N’y tenant plus on abandonne notre apéritif pour essayer de monter en altitude. On passe Notre Dame de Bellecombe (1150m), rien… On monte à Crest Voland (1300m), ça commence à devenir bon, il y a de quoi faire, puisqu’on est partis on décide de pousser jusqu’aux Saisies (1650m) et là c’est du pur bonheur, une excitation nous envahit, il y a de la neige partout, les chasse-neiges sont en actions pour déblayer les routes. Du coup ce sera là que nous irons demain…

On décide de quitter la voiture pour marcher un peu dans la neige, il est 19h30, il fait nuit. Sur la montagne opposée de petites lumières s’allument et commencent à serpenter sur les pistes. Soudain elles s’arrêtent et se réorganisent. Elles commencent à former un mot, ce n’est pas trop lisible… Puis on distingue de mieux en mieux: ANDRE. Les larmes me montent aux yeux, c’est le nom de mon grand-père que j’ai perdu dans la semaine. On se rapproche un peu des pistes, des montgolfières sont en train d’être gonflées, les brûleurs éclairent la neige des pistes, c’est magnifique. Des hauts parleurs diffusent une douce musique, il s’agit en fait d’un hommage à un skieur célèbre disparu.

Nous redescendons et traversons les petits villages cités plus hauts. Ils ont laissé leurs décorations de Noël, c’est magique j’ai l’impression d’être replongé dans l’ambiance du mois de décembre. Nous allons nous coucher très excités pour le lendemain…

Written on mars 15th, 2008 , Vacances

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