Pas de panique… Suite à ma morosité non sans rapport avec le temps exceptionnel du mois d’août je n’ai pas décidé de mettre fin à mes jours. C’était simplement la pendaison de crémaillère de Nathalie que l’on a fêtée dignement à coup de barbecue (la crémaillère pas Nathalie). Deux brochettes, une partie de Cranium (un jeu très rigolo qui vous fera découvrir vos talents artistiques ignorés) et une soirée pyjama (il faisait trop mauvais pour dormir dans les tentes comme prévu) avec les fous-rires qui vont avec et c’est tout un pan de l’enfance que l’on retrouve alors que l’on croyait que c’était perdu à jamais.

Le lendemain, un petit tour à Chinon, au marché paysan, tout plein de costumes, de senteurs et une crèpe mangée à l’improviste en attendant que l’orage passe et c’est encore du bonheur.

J’en profite pour vous mettre une petite photo prise à Chinon dont je n’arrive pas à me lasser. C’est fou comme le noir et blanc est beau sur l’eau.

Alors que le week end semblait mal engagé à cause des nuages gris et du froid, et que je commençais à sombrer dans la nostalgie du week-end précédent qui avait été rythmé et parsemé d’émotions, un texto arrive sur mon téléphone. Numéro inconnu de mon répertoire, certainement de la publicité, tiens non ça m’est adressé mais c’est en anglais…

« Hi Erwan, this is Tiemen. We are on holydays near Poitiers, can we come to see you this afternoon ? ». Pour une surprise c’est une surprise! Nos amis hollandais qui profitant d’une visite au Futuroscope, nous proposent de passer nous voir à Tours. Après de grandes accolades et un repas fait avec tout ce que l’on a pu trouver, nous sommes partis visiter Tours. Le plaisir de retrouver des amis que l’on n’avait pas vu depuis 4 ans, la simplicité des phrases imposée par la barrière de la langue m’ont permis de savourer la quintessence de cette journée improvisée mais néanmoins magique…

Me voici de retour d’un petit week-end à Paris. Week-end riche en émotion puisque j’étais accueilli par une copine de Poitiers que je n’avais pas vu depuis un an. Ensuite parce que j’ai visité le louvre pour la première fois de ma vie. Outre la Joconde, c’est émouvant de voir la Vénus de Millot, le radeau de la Méduse dans les grandes toiles et toutes ces peintures qui ont bercé notre enfance parce qu’elles illustraient nos livres d’histoire.

Le lendemain, impossible de ne pas aller à la Villette lorsqu’il y a une expo sur Star Wars. Surtout lorsque ce sont les costumes, les décors et les maquettes prêtées par Lucasfilms qui sont exposées. Le ton est donné dès l’entrée avec la réplique à l’échelle 1:1 du module d’Anakin Skywalker, puis on enchaîne avec C3PO et 2DR2. Il y a les maquettes qui ont servi à faire les gradins de la course de module avec son public en cotons tiges colorés, le costume d’Obiwan Kenobi, les rodes de Padmée (ce qui m’incite à penser qu’en réalité Nathalie Portman est assez petite).

Et puis il faut rentrer, qui plus est, un texto annonce qu’un serveur est planté et qu’il faut le dépanner avant que tout le monde se connecte tôt le lendemain matin. Les artistes tels que les peintres se sont éloignés de la réalité pour fonder un mythe, et moi j’ai quitté ce monde fabuleux pour retomber dans mon matérialisme…