Mondialement connu pour ses meubles, ses objets de décoration voire même ses petites cuillères, Philippe Starck est un homme que j’admire pour son idée et son charisme. Je viens d’avoir vent de sa dernière création par la mailing list de mon photographe préféré Philip Plisson. Après les souris d’ordinateur (pour Microsoft) à quoi le Maitre pouvait il bien s’attaquer ?

Toujours là où on ne l’attend pas, il vient de concevoir un yatch. A ces mots on pourrait penser qu’il a fait la décoration intérieure du bateau, mais ce n’est pas le cas. Il a tout dessiné à commencer par la coque résolument innovante, qui n’est pas sans rappeler le Nautilus, bateau du capitaine Némo dans « La ligue de gentlemen extraordinaires ». Le plus impressionnant, c’est que lors des tests ils se sont aperçus que cette forme de coque ne produisait que peu de vagues et pouvait avoir des performances exceptionnelles.

Ci dessous une photo du Projet A de Philippe Starck

Pour voir un diaporama complet de la bête, vous pouvez vous rendre à cette adresse.

Written on juillet 28th, 2008 , General, Photos

On m’a toujours dit que pour être astronaute il fallait savoir se repérer dans n’importe quelle position en reconnaissant les constellations. Je conteste et je dit haut et fort que ceci n’est qu’une mince épreuve face à celle que j’ai brillamment remporté cette après midi. En effet, plus dur que la navigation aux étoiles, il y a le changement d’une ampoule de phare sur une mégane nouvelle génération. Il faut en effet braquer les roues, ouvrir la trappe située dans le passage de roue, dévisser le capuchon, débrancher l’ampoule, enlever un ingénieux mais néanmoins incompréhensible système de ressort, retirer l’ampoule.

Il n’y a bien sûr que de quoi passer le bras et tout se fait à tâtons en aveugle. Le plus dur est le remontage, car une fois compris que l’ampoule a un sens, il faut remettre en place le système de blocage qui a eu la bonne idée de sortir de son emplacement. Je pense que même avec le phare sous les yeux on hésite sur le sens d’insertion de cette pièce mais là, avec comme seul sens disponible le toucher, sous un soleil de plomb d’une journée d’été à 30°…

Pour la petite histoire, j’ai été obligé de démonter l’autre phare et toujours à tâtons, de me faire une image mentale du système (inversée puisqu’il s’agissait de l’autre roue) et je ne sais par quel hasard, j’ai entendu un « clic » qui m’a tout mis en place à la327ème tentative.

J’attends donc d’un instant à l’autre un courrier de la NASA qui me communiquera mon affectation prochaine sur un vol orbital ou voire un retour sur la Lune (dont sont certainement issues les ingénieurs de Renault pour inventer des systèmes aussi compliqués et inaccessible pour une bête ampoule).

Written on juillet 25th, 2008 , General, Humour

Pour continuer mon précédent post dans lequel je disais que la musique me permettait d’associer une image supplémentaire à ma situation géographique, je me suis aperçu que je pouvais également me souvenir de certaines dates en fonction d’un morceau ou d’un album qui m’a marqué. Aussi, j’ai essayé de faire mon propre classements de mes tubes de l’été.

  • 2007: Air – Talkie Walkie. Bien sûr cet album n’est pas sorti en 2007, mais je me souviens d’avoir écouté en boucle « le soleil est près de moi ».
  • 2006: Dionysos – Monsters in love. Ce qui m’a amené à réserver en juillet ma place pour la live symphonique au Zénith au mois d’octobre.
  • 2005: Compilation Café del Mar volume 11. J’adorais le côté électro de ces compilation mélangé à la musique espagnole. Malheureusement les compilations récentes ont perdu l’aspect électronique pour se recentrer plus sur l’aspect folclorique hispanique.
  • 2004: Jean Michel Jarre – Aero. Même si l’essentiel de l’album était déjà connu et n’était qu’une réorchestration. Cela dit il y avait 3 inédits qui valaient le détour.
  • 2003: Compilation Café del Mar volume 9. Qu’est ce que j’ai pu l’écouter au bord de la piscine avec un apéro.
  • 2002: Air – 10000 Hz legend. Il a rythmé mes révisions pour les rattrapages de septembre.
  • 2001: Bande original de Belphégor – Le fantôme du louvre. J’adore dans cet album le mélange entre la musique orientale et la musique électronique.
  • 2000: Alain Bashung – Climax. Je me souviens l’avoir acheté après les résultats du bac. C’est un best of de toutes les chansons de Bashung que j’avais découvert de l’année avec Fantaisie Militaire.
  • 1999: Ezekiel – Equalise it. On me l’a offert pour mon anniversaire. Je l’ai beaucoup écouté, aujourd’hui j’ai du mal avec la dub. Cela dit leur style a beaucoup changé.
  • 1998: Scooter – No time to chill. Mon ami Sébastien avait acheté sa table de mixage et ses platines et dans nos mixs celui-ci revenait tout le temps.
  • 1997: 2deejays – Megamix1. Une compilation des meilleurs morceaux Dance du moment. J’étais alors un ado boutonneux.
  • 1996: Queen – Live at Wembley. Pas besoin de préciser que c’est un morceau d’anthologie.
  • 1995: Thunderdome – volume 12. Je découvrais le hardcore et je trouvais ça génial.. Il faut dire qu’ils en faisaient même la pub à la télé. Je n’y suis revenu qu’il y a quelques années et je me suis rendu compte qu’il y avait de très bons morceaux et que ces compilations étaient vraiment commerciales.
  • 1994: Max. Je ne me souviens plus du nom de l’album, j’avais acheté la cassette. Je me souviens que j’avais imposé ça sur le trajet des vacances à mes parents essayant de les convaincre que la dance music allait percer. S’ils me lisent je m’en excuse.

Après je ne me souviens plus très bien. Je n’avais pas de lecteur cd, il s’agissait principalement de cassettes. Les cd qu’on m’offrait, je les écoutais sur la chaine dans le salon de mes parents.

Written on juillet 22nd, 2008 , Musique

En ce premier jour de vacances (les miennes) nous nous sommes rendus à Richelieu avec Nathalie, Hélène et Guillaume pour y retrouver Adeline et Michaël. Ces derniers faisant partie de la troupe d’escrimeurs scaramouche, spécialisés dans les reconstitutions historiques de combat à l’épée. Ce festival d’époque renaissance a permis de faire renaître le temps d’un week-end le cardinal de Richelieu, les mousquetaires, les saltimbanques, les conteurs d’histoires…

Après avoir assisté aux défilés, nous avons déambulé dans la roseraie du parc du chateau (celui ci n’existant plus car il a été démonté pierre par pierre par des paysans en colère, le propriétaire ayant trop prélevé d’impôts pour le faire construire) nous avons assisté aux combats de rue et aux représentations théatrales. N’ayant pas pu voir Adeline et Michaël en action, ils nout ont offert une représentation privée dans le parc du centre ville.

Quelques photos…

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Written on juillet 20th, 2008 , Amis, Photos

Me voici de retour de Cherbourg qui accueillait les championnats de France de tir en campagne. Pour ceux à qui je n’en aurais pas encore parlé, le tir en campagne ou field est une discipline du tir à l’arc qui se pratique sur un parcours de 24 cibles, généralement situées dans des pentes ou en dévers. On distingue deux types de compétitions: celles de 24 cibles en distance inconnue et celle avec 12 cibles connues et 12 cibles inconnues (mais dans ce dernier cas les distances connues sont plus loin que les inconnues). Cela fait que l’on est suceptible de tirer une cible entre 10 et 60m pour les arc à poulies.

Nous sommes donc partis vendredi avec mon ami Guillaume qui tire classique dans le même club que moi. Boulot oblige, on a décollé de Tours à 19h et le temps de manger sur la route nous sommes arrivés à minuit à Cherbourg. Le temps de monter les arcs dans la chambre en même temps que les valises et au lit, il faut dire que l’on a mis le réveil à 6h45 le lendemain matin. Petite blague: on était persuadé d’avoir une chambre à deux lits, mais on s’est retrouvés avec un grand lit double. Trop crevés pour demander une autre chambre, et de toute façon l’hotel était complet, on ne s’est pas posé de question.

Samedi matin nous avons donc attaqué par les formalités administratives: inscriptions, contrôle du matériel et là un doute m’assaille. Lors d’une compétition régionale mon arc a été pesé à 62 livres alors que le maximum autorisé est de 60. Je venais de refaire mes cordes et j’ai expliqué à l’arbitre que j’étais sûr de ne pas dépasser les 60. Il m’a dit ok mais de surveiller ma puissance et voir de la baisser. Or là je suis arrivé sans avoir rien controlé du tout et si je baisse ma puissance tous mes réglages de distance sur le viseur sont faux. Je saisis donc le peson électronique et arme l’arc, résultat: 59,8 ça passe.

La première moitié se passe bien, j’enchaine les cibles avec des bons scores, à la moitié j’avais battu mon record. Même la cible la plus dure sur laquelle j’avais passé la semaine à m’entrainer sans jamais réussir un score parfait de 18/18 ne me pose aucun problème, j’y fait le score maximum. Puis vient la seconde moitié, situé sur les hauts du parc du chateau. Le vent commence à se lever et à souffler en raffales. Comme par hasard, toutes les cibles les plus longues sont situées dans ce couloir venteux. Je commence à perdre beaucoup de points notamment sur une cible à 55m où je fais 11/18. Je termine donc cette première journée assez content de moi techniquement car je n’ai pas le sentiment d’avoir fait d’erreur de geste, mais je sais que le score va être limite pour passer le tour suivant.

Les résultats se font attendre, on se croirait revenu à l’époque du bac. Puis l’organisateur annonce qu’ils vont être affichés, tout le monte se rue sur les feuilles, je n’arrive pas à m’approcher, je croise mon entraineur qui me dit « Bravo tu es qualifié pour demain ». Ouf j’avais réussi à finir dans les 32 des 72 du premier jour. On retourne à l’hotel et l’on se donne rendez vous au restaurant pas trop tard. Après une bonne douche je me suis endormi sur mon livre et ce sont les autres archers qui ont frappé à ma porte pour me dire que c’était l’heure d’aller manger qui m’ont réveillé.

J’adore les ambiances des repas les soirs de championnats. On retrouve des archers de toute la france que l’on commence à connaître au fur et à mesure des années. L’ambiance est complètement déchainée, surtout qu’autour de la table Aurore arrose son titre de championne d’Europe en individuel et championne du monde par équipe et puis tout le monde est qualifié pour le lendemain. On ne se couche pas trop tard car une fois encore le réveil va sonner tôt le lendemain.

Après un petit déjeuner rapide dans une salle de restaurant bondée d’archers, nous reprenons la direction du lieu de la compétition. Il faut refaire l’échauffement malgré les courbatures de la veille. Le geste n’est plus fluide du tout, j’ai l’impression que l’arc a pris 20 livres depuis la veille. On prend la direction du parcours du dimanche, cette fois le round se fait en 8 cibles à l’issue de ces 1/8 de finales, il ne restera plus que 12 archers sur 32. Les cibles sont situées dans un champ à vaches en plein vent. Sur les 4 premières je fais de grosses erreurs, puis presque un sans-faute sur le reste. La pression est palpable. Encore la veille tout le monde discutait et plaisantait dans le peloton, que là on sent que la pression est montée d’un cran et que chacun veut décrocher son billet pour la suite.

De retour, je discute avec les autres archers, je ne trouve que peu de monde qui a fait un meilleur score que moi mais les meilleurs pelotons ne sont pas encore rentrés. Les résultats tombent, encore une fois non sans une certaine émotion à l’attente. Le dernier qualifié seléctionné est à 129 points. J’ai fait 124 et apparemment beaucoup de monde est dans ces eaux là. C’en est donc fini pour moi, encore une fois, il faut remonter à la voiture, démonter le matériel, manger en vitesse et prendre la route pour rentrer. Mon objectif est tout de même atteint, j’ai passé les qualifications du premier tout et j’ai fini 24ème.

Je me dis que tout de même, sans ce vent, ces 5 points je les tenais assez facilement. Mais cela est une autre histoire car à l’ssue du round suivant, ils sont passés de 12 à 4… Toutes mes félicitations à mon ami Nicolas Gasse du club de Chartre qui était le seul archer français à avoir participé à un championnat international sans avoir une médaille dans cette même discipline. Voilà qui est fait puisqu’il décroche la médaille d’argent. C’est de bonne augure pour les sélections du mois d’août pour les championnats du monde.

Written on juillet 13th, 2008 , Tir à l'arc

Quand tout va mal, quand le travail vous pèse de trop, il y a un bonheur universel. Tellement universel qu’il a été repris dans un épisode de Scrubs. Je sors mon enveloppe à bulles de mon tiroir et j’en éclate par dizaine. Ca a le dont de me défouler d’une main et de continuer à travailler de l’autre.

A vos témoignages…

Written on juillet 10th, 2008 , General

Comme chaque année, on guettait leur retour avec impatience (ou du moins un certain intérêt), elles sont arrivés comme toujours à l’improviste, au moment où on s’y attendait le moins. Leur bourdonnement incessant a empli la maison. Eprises d’une fièvre butineuse, surtout avec le temps gibouléen (ne cherchez pas dans vos dictionnaires, c’est un jeu de mots que seuls les informaticiens peuvent comprendre) qui s’est installé sur la Touraine depuis de longues semaines.

Leurs émanations voltigent dans les airs et viennent s’attacher à tous les objets un peu sombres, emplissant nos poumons à petite dose. Le paysage prend des teintes chatoyantes, comme s’il avait plu de l’or dans les champs. Cet effet n’en est que renforcé avec le ciel menaçant qui contraste. Bien que rassemblée en tas, quand on y regarde de plus près c’est un chaos que ces géantes ont laissé derrière elles. De ce chaos naitront des formes géométriques cylindriques ou parallélépipèdiques (non non ne cherchez pas de jeu de mot, en plus ce terme existe vraiment) que nous nous efforcerons d’entasser car comme chaque année notre voisin nous demandera de lui rendre service alors que pour moi c’est une véritable fête que de participer à ce ballet.

Ce soir la nuit est tombée, mais saisie de leur frénésie elles continueront jusqu’au lever du jour leur tâche méthodique. Leur énorma carapace jaune et leurs phares éblouissants feront le remake des rencontres du troisième type. En cette période, si l’on se sent seul à la campagne il suffit de jeter un coup d’oeil par la fenêtre pour découvrir une vie trépidente et ce n’est pas finit car il faudra ensuite, écraser, griffer, labourer, semer, traiter, pour que tout soit de nouveau comme avant leur passage pour l’année prochaine.

Written on juillet 6th, 2008 , General

…and music is life. Sous ce titre emprunté à Felix Da housecat, je trouve que cela résume assez bien ma vie. Je ne peux pas me passer de la musique, du matin quand je m’habille (un peu d’ambiant music, très justement appelée morning beats), au soir quand je m’endors avec mon casque sur les oreilles (toujours avec de la trance ambiant), en passant par les trajets boulot-maison, quand je suis à la maison sur mon pc ou dans ma chambre.

Le mieux c’est pendant que je suis en déplacement, dès le début j’ai fait l’acquisition d’un iPod pour effectuer mes déplacements professionnels. Au delà de l’isolement que cela procure dans le métro et dans les transports en communs, je trouve que cela permet d’apporter un regard nouveau sur les paysages que l’on cotoie. Je ne me souviens pas des lieux par lesquels je suis passé en terme de date, mais en terme de musique et plus particulièrement de l’émotion  ressentie à l’écoute du morceau.

Par exemple Marseille me fait penser à Paul Van Dyke car j’avais récupéré via un ami hollandais tous ses mixs diffusés sur une radio anglaise. Lyon me fait penser à Paul Oakenfold car lorsque j’avais assisté à la fête des lumières, je m’étais promené avec mon iPod pour agrémenter les décorations lumineuses qui manquaient de musique à mon goût.

La prochaine étape sera peut être d’intervenir sur le morceau, je me suis remis à utiliser un logiciel de mix, j’aime ce contact direct, cette intéraction avec la musique en ralentissant, accélérant ou en faisant boucler certains passages. Et puis ça tombe bie, je ne sais pas quoi faire de mes vacances et j’ai toujours voulu aller voir à quoi ressemblait Ibiza. J’ai 15 jours pour m’y mettre…

Written on juillet 2nd, 2008 , Musique

En déplacement sur Nantes, j’ai traversé le marché de Talensac et au détour d’une allée j’ai découvert qu’à Nantes ils vendaient des galettes garnies à emporter. Moi qui cherchais à sortir du cadre de mon restaurant habituel pour profiter du soleil cela tombait à point nommé.

J’ai donc acheté auprès d’une charmante crêpière ma galette complète (pour les non-bretons, c’est une crêpe de sarrasin avec un œuf du jambon et du fromage) et ma crêpe de Froment au sucre. Le tout pour 3 euros ! Alors que dans les crêperies les complètes sont vendues à 7 euros et que la moindre crêpe sucrée tape aussi dans les 5 euros, je n’en revenais pas des prix.

Il y avait également des bouteilles de cidre fermier à 4 euros la bouteille. Avec mon petit paquet, et mes couverts en plastiques j’ai mangé mes crêpes au bord du canal sous un arbre, bien heureux de mon affaire.

Written on juillet 1st, 2008 , General

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