Alors que samedi dernier, je visitais le chantier avec des amis en me demandant comme tout pouvait être fini en 15 jours, aujourd’hui tout a changé. L’escalier a été posé lundi, j’ai pu profiter d’une visite sur le chantier entre midi et deux pour l’emprunter, ça fait tout drôle de monter à l’étage autrement que par l’échelle.

Les électriciens aussi étaient à l’oeuvre. Tout est prêt pour la venue de la chape flottante et du carrelage. Pendant ce temps ils n’ont plus qu’à finir le tableau électrique, ce qui doit être fait demain soir. En même temps le crépis était en train de se faire. La maison est vraiment en train de changer de physionomie. Pour l’instant seul l’arrière et les pignons fait. Il y a pas mal d’angles, ce ne doit pas être facile pour eux. Je pense que demain soir tout sera terminé. J’attends avec impatience de voir ce que donneront les lignes horizontales.

Les rendez-vous sont calés pour le raccordement ErDF et la mise sous tension par EDF. Normalement je devrais rentrer dans une maison alimentée. Je vais tenter de repousser d’une semaine la livraison de la cuisine pour éviter le risque qu’elle s’abime ou que des éléments disparaissent pendant que le garage est grand ouvert pour le va et vient des ouvriers.

Tout cela se met en place comme un grand puzzle et pour l’instant toutes les pièces s’ajustent parfaitement.

Je ne sais pas si je ne fais pas un néologisme en employant le terme lasurage. En tout cas j’ai profité d’un week-end de libre pour fair ela tache ingrate consistant à protéger les sous-pentes de toit et la potence qui supporte le coyau. Encore une fois je ne voulais pas faire comme tout le monde en le faisant en blanc et je voulais atténuer l’aspect bois qui enlève un peu à la modernité de la maison.

J’ai donc choisi une couleur entre le gris et le violet (sur le pot de peinture il est marqué couleur titane, mais comme personne n’a jamais vu de titane brut ils auraient pu mettre n’importe laquelle). Je charge tout le matériel dans le kangoo de mon défunt grand père qui est maintenant garé à la maison et c’est parti. Il fait très chaud, ce sera la journée la plus chaude du mois d’août… Mais après 10 min il se met à pleuvoir à grosses gouttes et ça passe comme c’est venu.

Un doute m’assaille dès le premier coup de pinceau, ça fait bizarre, je commence à m’angoisser. Et si j’avais fait ma première faute de goût ? Est-ce qu’ils reprennent un pot ouvert ? Je continue un peu pour voir et finalement plus je peins plus ça me plait. J’appelle tout de même ma soeur pour avoir un avis extérieur. Lorsqu’elle arrive j’ai pratiquement fini toute la longueur de la façade. Elle aime bien et dit que pour changer ça change. Je suis rassuré à 90%

Je rentre chez mes parents piquer une tête dans la piscine.  Je pensais n’en avoir que pour 4h finalement j’aurais mis le double de temps. Il est dur de repartir à l’assaut à 17h sachant qu’il ne me reste à faire que des parties qui sont exposées au soleil. Le terrain n’étant pas encore nivelé, il faut que je cale l’échelle comme je peux pour pouvoir monter, les mollets sont bien exposés au soleil et je ne sais par quel miracle je n’ai pas pris de coup de soleil.

Arrivé à la dernière latte je racle le pot, il ne sera pas possible d’en faire une seule de plus (Ouf je commençais encore à m’inquiéter de ne pas en avoir assez). Il faut maintenant que je retourne voir ce que ça donne une fois sec, parce que quand je vois la couleur des traces sur l’échelle et les pinceaux j’ai encore des doutes…

En ce début de mois d’août, le pays se prépare à glisser dans la douce torpeur des vacances. Il en est de même pour ma construction. On avait déjà constaté un ralentissement du rythme sur le mois de juillet, le plaquiste ayant pris tout son temps pour faire les cloisons et les plafonds.

Début septembre, il faudra qu’en 3 semaines tout soit terminé pour respecter les délais: le carrelage, la plomberie, le crépis, les raccordements, la (vraie) fosse sceptique… Je pourrai enfin goûter des vacances bien méritées pour…travailler. Ponçage, montage de cuisine, peinture, dépierrage de jardin sont à l’ordre du jour. Tout une aventure !

La journée s’annonçait propice à lézarder au soleil ou encore à envoyer des flèches les unes dans les autres dans une cible (dans l’ordre une cible, une flèche dans la cible et une flèche dans la flèche), ce ne fut pas ça du tout. Ce matin c’est le téléphone qui est venu à bout de ma grasse matinée dès 8h30 (vivace le bougre). C’est donc non sans une certaine non-chalance que je me suis trainé sous la douche. Deux choix s’offraient à moi: rejoindre quelques archers au terrain à 10h pour l’entrainement ou bien avancer sur ma construction (c’est pas moi qui construit hein mais là il y a plein de choix à faire…)

11h après avoir pas mal tourné en ville à cause des travaux du tramway, je suis enfin à l’archerie, l’occasion de revoir une vielle connaissance que je n’avais pas vu depuis des années. J’avais une flèche à refaire pour compléter mon jeu de 12 récemment renouvelé (une flèche à 30€ cassée après une semaine d’entrainement ça fait mal au coeur et au porte monnaie). J’en profite pour tester la sortie de flèche: nickel, un trou – 3 plumes. Je propose aux copains qui accessoirement tiennent la boutique d’aller manger rapidement avec eux. C’est donc sous un soleil magnifique que nous allons dans le vieux Tours manger un bon vieux kébab.

13h30 En voiture ! Direction Vouvray où j’ai rendez-vous avec l’électricien (enfin sa femme mais en tout bien tout honneur c’est elle qui fait les plans mais pas les plans Q hein…et puis laissez moi tranquille avec vos sous-entendus). Nous passons donc deux heures à positionner les prises, les éclairages, les interrupteurs à prévoir des gaines, des attentes. C’est marrant sous mes yeux la maison s’éclaire, prend vie. Il faut se projeter, se mettre en situation et du coup ça devient de plus en plus chez moi. En sortant du rendez-vous je prends un coup de massue par le soleil écrasant. De plus la façade de son bureau est blanche, le mur est blanc, je n’arrive pas à ouvrir les yeux, je pleure (c’est la joie peut être).

16h30 J’ai le choix entre aller m’entrainer et continuer à avancer dans mes projets. Je prends donc la direction des magasins de carrelage. Après en avoir fait le tour, je sais à peu près ce que je veux. On en parle avec la vendeuse. Le mieux c’est de se coordonner avec la cuisine.

17h30 Je vais donc en vitesse chez le cuisiniste récupérer des échantillons. Il est d’abord rétissent et il finit par me donner un nuancier.J’en profite pour ajuster la date de livraison car je sais maintenant que la maison sera livrée au 21 septembre au plus tard. Je fais également quelques ajustements suite à des petits conseils ou des interrogation de l’électricien (oui oui sa femme).

18h Je retourne chez le magasin de carrelage et là ça ne va pas du tout. Celui que j’ai choisi est gris sombre, les portes des meubles sont grises, le plan de travail est gris pierre et rien ne se coordonne (chacun fait son gris de son côté sans rien dire à l’autre). Elle me dit qu’elle a peut être ce qu’il me faut. On s’oriente alors vers un carrelage gris clair, imitation béton ciré et là miracle tout est cohérent. Il est pratiquement de la couleur du plan de travail on retrouve les nuances. C’est un beau carrelage de bonne qualité teinté dans la masse, très résistant en 45×45.

18h30 Je passe chez le cuisiniste pour déposer le nuancier.

19h J’ai le choix entre rentrer et boire un verre d’eau glacée et aller voir mon chantier. Je prends donc la direction de la maison (la future pas l’actuelle). Peu de choses ont avancé. Le coyaut a été monté et l’emplacement des vélux a été fait par les charpentiers (ha oui parce que depuis la semaine dernière j’ai la charpente). Quelque chose a changé à l’arrière: des monticules de terre sont apparus. Le terrain étant en pente, j’ai demandé au conducteur de chantier s’il pouvait me faire livrer quelques camions de remblais et apparemment 3 ou 4 camions sont passés dans la semaine pour vider leur chargement. Malgré cela il en manque encore beaucoup pour compenser la pente du terrain et combler la marche d’un mètre devant le séjour.

Finalement je rentre à la maison bien fatigué alors que je suis sensé être en congé. Fatigué mais content de ce marathon. Finalement moi qui craignais me tromper dans mes choix de coloris, ils se sont imposés naturellement et en coordonnant le tout, pas de risque de faire une faute de goût. Reste à choisir les bonnes couleurs sur les murs….

Au vu de la facture qui traine sur mon bureau et pour l’avoir constaté visuellement sur place, les murs sont maintenant terminés. Après les pignons la semaine dernière, il ne restait plus qu’à élever le garage, ce qui est chose faite. La maison a maintenant son volume définitif.

Arrive maintenant une nouvelle période de décision, il faut en effet que je prenne rendez-vous avec l’électricien pour déterminer les emplacements des prises, des interrupteurs, du réseau, des câbles DVI, des câbles audio…(non sérieusement il faut que je réfléchisse comment dispacher le son et la vidéo dans la maison).

Il faut également que je choisisse les lavabos, sanitaires avec le plombier. Et enfin les carrelages. Cela fait beaucoup de choses d’un coup heureusement que j’ai des jours de congés à écouler d’ici la fin avril.

Après 3 semaines de séchage de la dalle du premier étage, les maçons étaient au travail samedi pour monter les pignons. C’est là que la maison commence à prendre sa forme définitive qui va en surprendre plus d’un.

Du fait que la pente de toit du garage vient s’appuyer contre le pignon, cela fait un grand mur rectangulaire assez remarquable. Il reste encore à monter les murs du garage qui viendront donner sa forme définitive à l’ouvrage.

Après avoir été propriétaire d’une magnifique terrasse sur un vide-sanitaire d’un mètre 20 les choses ont beaucoup évoluée. Enfin je dis ça pour le lecteur parce que pour moi ça n’avancera jamais assez vite. Pourtant il faut le temps de laisser mûrir, faire un sorte que cette maison s’implante aussi bien dans le sol que dans mon esprit. Après une (relativement) longue période de séchage de la dalle, à cause du froid les travaux ont repris. Après le coulage de la dalle, nous avons eu le droit à une grosse période de froid. Le constructeur a donc fait venir un cabinet d’audit qui a fait des mesures en profondeur afin de savoir si le coeur de la dalle avaient eu à en souffrir. Au moindre doute, ils l’auraient détruite pour la refaire.

Les résultats étant rassurants, les travaux ont repris le 5 février. D’abord en faisant la protection du sous-bassement, puis en montant les murs. En une semaine tout était pratiquement fait, ne restaient que les linteaux au dessus des portes, ce qui a été fait durant la suivante. Cette nouvelle semaine a également été l’occasion de poser les hourdis du premier étage.

Tant qu’elle était à ciel ouvert, ma maison me paraissait immense, avec des beaux volumes. Maintenant que les pièces sont assombries par le plafond en béton, tout me parait minuscule. Lundi dernier(2 mars), c’est la dalle du premier étage qui a été coulée. Ce midi j’ai profité d’un rayon de soleil pour monter avec une échelle contempler le résultat. Au vu des températures, je pense qu’il n’y aura pas de problème de séchage cette fois-ci.

La charpente a également été livrée il y a 15 jours. Toute empaquetée, on a du mal à imaginer qu’il y a tout ce qu’il faut pour faire un toit. On dirait un paquet de tasseaux négligemment  jeté devant la maison sur la pelouse. D’après le constructeur les pignons devraient être élevés dans la semaine à venir, permettant ainsi aux charpentier d’intervenir. Inutile de préciser que j’ai hâte de voir ça…

Ce matin en allant au travail j’ai croisé un camion avec des parpaings qui allait dans la direction de mon chantier. Je me suis dit « et si c’était pour moi ? » . Cela fait maintenant 30 jours que la dalle a été coulée et qu’elle est en séchage. Le froid, la pluie et les fêtes de fin d’année n’ont pas profité à l’avancement de mon chantier.

A midi je suis donc allé faire un saut à mon futur chez-moi et effectivement, posées sur la dalle, 10 palettes de parpaings fraichement livrées. C’est bon signe, le signe de la reprise… A 14h en retournant au travail, j’ai croisé un camion benne avec du sable…J’espère que c’est pour moi aussi. Mais bon je n’irai pas revérifier ce soir.

Malgré la pluie et la neige, la maison avance bien. Il y a 15 jours j’étais sur le chantier et je contemplais les 6 rangs de parpaings alors que les flocons voltigeaient dans tous les sens. 6 rangs ça fait haut, cela a été ma première impression, pourtant la maison reste au niveau de la route du fait que le terrain soit légèrement en pente.

Une semaine plus tard c’est sous la pluie que je suis retournée voir l’état d’avancement. Les hourdis avaient été posés, les évacuations positionnées et le ferraillage en place. La dalle a finalement été coulée mardi sous une pluie battante. Il ne reste plus qu’à attendre que ça sèche, la pluie s’étant calmée c’est le gel du matin qui est à craindre…

A la demande générale de Vanessa, voici le visuel final de la cuisine:

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