Depuis tout petit, je m’intéresse à la musique électronique (j’ai tous les albums de Jean Michel Jarre), j’ai grandi avec le phénomène dance music que je n’ai lâché que quelques années, les radios passant vraiment n’importe quoi. C’est en rencontrant un copain accro au lycée que je m’y suis intéressé à nouveau et nous n’avons eu de cesse de rechercher des nouveaux sons dans des milieux parallèles, alors que toutes les radios annonçaient la mot de la techno remplacée par le hip hop. Alors que la scéne française était cantonnée à des clubs privés et les grands évènements considérés comme des rave parties aux yeux des autorités, la scène allemande et hollandaise ont continué à se développer et à faire des grands rassemblements populaires.
En regardant les vidéos sur Youtube, je suis surpris par l’aura des DJ hollandais. Il y a une sorte d’idolaterie de la part du public. Le pouvoir qu’on ces dj sur les foules me subjuguent. Techniquement, ils ne font que passer des disques. Pour moi-même pratiquer maintenant je suis un peu réducteur en disant cela. Etre un bon DJ est connaître tous les morceaux que l’on a en sa possession, avoir un bon sens du rythme et être capable de trouver un morceau qui sera le prolongement de l’autre tout en variant d’un mix à l’autre (et encore en disant cela, je suis encore loin d’avoir énuméré tout ce qu’il faut prendre en compte).
Ce qui me touche le plus c’est cette sorte d’universalité qu’il y a lors de ces évènements. En regardant les vidéos de la Love Parade de l’année dernière, on peut y voir toutes sortes de personnes, des jeunes et des moins jeunes, des exhibitionnistes ou des personnes réservées, ceux qui montent sur les podiums ou ceux qui restent immobiles au milieu de la foule. Tous sont tournées vers le DJ, moteur de l’unité. Certes les plus grands dj sont ceux qui font leurs propres titres, ils ont donc ce statut de star, mais je pense que cela va au delà.