Me voici de retour après quelques soucis de santé. En effet après avoir fait une après midi de VTT, brassé 120 m3 de tuyas à brûler et une compet de tir à l’arc, j’ai passé quelques nuits blanches. A chaque fois c’était la même chose, je me suis réveillé en sueur avec le coeur qui palpipait très fort dans la poitrine et une incapacité à reprendre mon souffle. Il a bien fallu deux heures debout pour que ça passe.
J’ai donc passé une batterie d’examen, médecin, cardiologue, radio des poumons, j’ai même été admis en urgence à l’hopital hier matin. Finalement, il semblerait qu’il n’y ait rien de grave, juste une réaction allergique au pollen des tuyas que j’ai brassés, les alvéoles ayant été bien dilatées par le vélo juste avant.
Le but de ce post est de dire que l’étouffement est l’une des pires choses qui puisse arriver. Par manque d’oxygène le coeur se met à battre plus fort pour envoyer plus d’oxygène, et la respiration courte et rapide ne semble pas nous rassasier. Je ne sais pas si c’est par manque d’air ou à cause de la panique, le cerveau est incapable de rationnaliser, des pensées dans tous les sens se collisionnent, s’enchainent sans lien logique entre elles, un peu comme la chanson trois petits chats. A l’issue de ces expériences, je peux affirmer qu’on ne voit pas sa vie défiler devant ses yeux, qu’on pense à ceux qu’ont va laisser si on ne s’en sort pas mais en tout cas on ne part pas dans la sérénité.
J’ai récemment été marqué par un épisode de Dr House, dans lequel, inrigué par les tendances suicidaires du patient, il tente lui même de s’électrocuter pour obtenir un arrêt cardiaque de quelques minutes. J’avais trouvé cette scène très forte et avait suscité en moi beaucoup de réflexions. Maintenant, je la regarde avec plus de distance, ce n’est pas du courage qu’il faut pour faire ça, c’est de la folie.