Ca y est, j’ai entamé mon nouveau travail, dans une nouvelle entreprise. J’ai vite été plongé dans la course avec un gros projet de conception d’un nouveau datacenter. Si les technologies avaient presque toutes été choisies à mon arrivée, je dois tout de même faire toute la conception du réseau, en prévoyant de faire sécurisé et pouvant assurer de la haute disponibilité. Du coup j’ai le cerveau en ébullition. Autant je peux avoir le syndrome de la page blanche quand j’écris que là au fur et à mesure des jours, le plan s’est monté dans ma tête. Je fulmine d’idées, au point que je ne dors que quelques heures par nuit sans en ressentir de fatigue tellement je suis excité par ce projet.
Hier encore, j’ai passé mon après midi à mettre sur plan les idées que j’avais eu dans la nuit. Je me sens tellement moi-même dans ces cas. Quand je faisais des études de techniques industrielles au lycée, je m’imaginais penché sur un table à dessin, puis pendant mon deug de maths, je me voyais en train d’écrire des formules sur un tableau, modifiant les paramètres, ajustant l’équation. Finalement, c’est un peu des deux. J’ai d’abord commencé par un schéma de base sur un tableau blanc, que j’ai complété au fur et à mesure, imaginant son évolution possible, redondant un lien ici, ajoutant un contrôle là. Il faut penser à tout pour prévoir flexible, pérenne et fiable. Je me sens tel un artiste accomplissant son oeuvre, sa vie totalement absorbée par son projet.