On m’a toujours dit que pour être astronaute il fallait savoir se repérer dans n’importe quelle position en reconnaissant les constellations. Je conteste et je dit haut et fort que ceci n’est qu’une mince épreuve face à celle que j’ai brillamment remporté cette après midi. En effet, plus dur que la navigation aux étoiles, il y a le changement d’une ampoule de phare sur une mégane nouvelle génération. Il faut en effet braquer les roues, ouvrir la trappe située dans le passage de roue, dévisser le capuchon, débrancher l’ampoule, enlever un ingénieux mais néanmoins incompréhensible système de ressort, retirer l’ampoule.

Il n’y a bien sûr que de quoi passer le bras et tout se fait à tâtons en aveugle. Le plus dur est le remontage, car une fois compris que l’ampoule a un sens, il faut remettre en place le système de blocage qui a eu la bonne idée de sortir de son emplacement. Je pense que même avec le phare sous les yeux on hésite sur le sens d’insertion de cette pièce mais là, avec comme seul sens disponible le toucher, sous un soleil de plomb d’une journée d’été à 30°…

Pour la petite histoire, j’ai été obligé de démonter l’autre phare et toujours à tâtons, de me faire une image mentale du système (inversée puisqu’il s’agissait de l’autre roue) et je ne sais par quel hasard, j’ai entendu un “clic” qui m’a tout mis en place à la327ème tentative.

J’attends donc d’un instant à l’autre un courrier de la NASA qui me communiquera mon affectation prochaine sur un vol orbital ou voire un retour sur la Lune (dont sont certainement issues les ingénieurs de Renault pour inventer des systèmes aussi compliqués et inaccessible pour une bête ampoule).

Written on juillet 25th, 2008 , General, Humour

Quand tout va mal, quand le travail vous pèse de trop, il y a un bonheur universel. Tellement universel qu’il a été repris dans un épisode de Scrubs. Je sors mon enveloppe à bulles de mon tiroir et j’en éclate par dizaine. Ca a le dont de me défouler d’une main et de continuer à travailler de l’autre.

A vos témoignages…

Written on juillet 10th, 2008 , General

Comme chaque année, on guettait leur retour avec impatience (ou du moins un certain intérêt), elles sont arrivés comme toujours à l’improviste, au moment où on s’y attendait le moins. Leur bourdonnement incessant a empli la maison. Eprises d’une fièvre butineuse, surtout avec le temps gibouléen (ne cherchez pas dans vos dictionnaires, c’est un jeu de mots que seuls les informaticiens peuvent comprendre) qui s’est installé sur la Touraine depuis de longues semaines.

Leurs émanations voltigent dans les airs et viennent s’attacher à tous les objets un peu sombres, emplissant nos poumons à petite dose. Le paysage prend des teintes chatoyantes, comme s’il avait plu de l’or dans les champs. Cet effet n’en est que renforcé avec le ciel menaçant qui contraste. Bien que rassemblée en tas, quand on y regarde de plus près c’est un chaos que ces géantes ont laissé derrière elles. De ce chaos naitront des formes géométriques cylindriques ou parallélépipèdiques (non non ne cherchez pas de jeu de mot, en plus ce terme existe vraiment) que nous nous efforcerons d’entasser car comme chaque année notre voisin nous demandera de lui rendre service alors que pour moi c’est une véritable fête que de participer à ce ballet.

Ce soir la nuit est tombée, mais saisie de leur frénésie elles continueront jusqu’au lever du jour leur tâche méthodique. Leur énorma carapace jaune et leurs phares éblouissants feront le remake des rencontres du troisième type. En cette période, si l’on se sent seul à la campagne il suffit de jeter un coup d’oeil par la fenêtre pour découvrir une vie trépidente et ce n’est pas finit car il faudra ensuite, écraser, griffer, labourer, semer, traiter, pour que tout soit de nouveau comme avant leur passage pour l’année prochaine.

Written on juillet 6th, 2008 , General

En déplacement sur Nantes, j’ai traversé le marché de Talensac et au détour d’une allée j’ai découvert qu’à Nantes ils vendaient des galettes garnies à emporter. Moi qui cherchais à sortir du cadre de mon restaurant habituel pour profiter du soleil cela tombait à point nommé.

J’ai donc acheté auprès d’une charmante crêpière ma galette complète (pour les non-bretons, c’est une crêpe de sarrasin avec un œuf du jambon et du fromage) et ma crêpe de Froment au sucre. Le tout pour 3 euros ! Alors que dans les crêperies les complètes sont vendues à 7 euros et que la moindre crêpe sucrée tape aussi dans les 5 euros, je n’en revenais pas des prix.

Il y avait également des bouteilles de cidre fermier à 4 euros la bouteille. Avec mon petit paquet, et mes couverts en plastiques j’ai mangé mes crêpes au bord du canal sous un arbre, bien heureux de mon affaire.

Written on juillet 1st, 2008 , General

Au mois de Juin tout s’enchaine. Comme chaque année, je n’ai pas un seul week-end à moi. Cela a commencé par le mariage de Céline et Florian, puis la finale de la division régionale par équipe en tir à l’arc. Malgré notre jeune équipe (beaucoup de bons archers ont quitté le club, il a donc fallu former de nouveaux tireurs et les intégrer dans l’équipe) nous avons fini 2ème du circuit ce qui va nous permettre de jouer la finale nationale à Voves au mois d’Août.

Ce week-end était le baptème de Félicien, le fils de Sylvain et Morgane. Après un passage à la mairie de Chambray nous nous sommes tous retrouvés chez Florian pour un repas sous les parasols. En ce premier jour de l’été, les températures ont grimpé pour enfin atteindre des normales estivales. La journée a été des plus agréables, tout le monde était de très bonne humeur et l’on a bien ri. Je regrette de ne pas avoir une famille comme la leur, il ne reste plus grand monde autour de nous. Du coup j’en profite un peu lorsque je suis invité.

Nous sommes pratiquement sortis de table à 18h00 pour reprendre peu de temps après, entrecoupé par une séance de farniente sur l’herbe du jardin, le temps semblait suspendu. Le soir en rentrant j’ai fait un plongeon dans la piscine. Il était 23h passées mais il faisait encore plus de 20°. Un violent orage a éclaté cette nuit, comme j’en avais rarement entendu et nous revoici dans la grisaille et moi un peu dans le brouillard…

Written on juin 22nd, 2008 , Amis, General

Me voici de retour de formation à Paris. En effet mon entreprise voulant être certifiée iso 90000 nous devons tous d’abord passer la certification ITIL. Beaucoup se demandent ce que c’est qu’ITIL. Il s’agit en fait d’un ensemble de bonnes pratiques pour l’amélioration de la qualité des services informatiques. C’est une approche très conceptuelle du SI basée sur des processus qui décrivent des étapes pour chaque activité comme la gestion des incidents, la gestion des problèmes, des modification, des mises en production, de la capacité, de la disponibilité, des finances, de la continuité de service, de la sécurité.

C’est très complet mais aussi très dense. Nous avons fait des journées de 9h à 17h30 les deux premiers jours avec un intervenant extérieur très charismatique. Le soir était consacré aux révisions et aux exercices. Le démarrage a été un peu difficile mais j’ai vite retrouvé mes marques après tout ça ne fait pas si longtemps que ça que j’ai fini mes études. Puis le vendredi a été consacré aux révisions collectives, aux  examens blancs.

Alors que nous allions au restaurant les jours précédents, nous avons pris un plateau repas et attaqué la certification. Alors que l’examen blanc du matin était réputé difficile, celui ci était vraiment très dur et nous sommes tous sortis dépités. Nous allons devoir maintenant attendre 4 à 6 semaines pour avoir les résultats de l’examen…

Written on juin 20th, 2008 , General, Informatique

J’ai mis les photos que j’ai prises le jour et le lendemain du mariage en ligne dans la rubrique Galeries (bouton en haut à droite). Sinon pour ceux qui n’ont pas toujours pas trouvé le chemin vers les galeries, ils peuvent cliquer sur ce lien.

Je n’ai pas mis les photos haute résolution, vous pouvez agrandir les photos de la galerie en cliquant dessus mais si vous recliquez encore une fois pour télécharger l’original vous tomberez sur une page 404, ce n’est pas un bug mais j’avais pas la place pour uploader 98 x 6Mo.

Written on juin 8th, 2008 , Amis, General, Photos

Voici la suite du récit de la soirée du mariage de Céline et Florian. Nous en sommes au point où tout le monde est arrivé à la salle. Tout le monde ? Non il manque le marié, il est en effet descendu de voiture pour guider les gens au carrefour. Personne ne s’en fait, il va arriver avec la voiture balai, d’ailleurs la voici, conduite par Véronique la soeur de Florian. Tiens non toujours pas de Flo. Nous attendons… Une voiture s’arrête, on ne connaît pas la conductrice, Florian en descend. Les derniers retardataires ayant eu la bonne idée de contourner le carrefour, Florian s’est retrouvé à l’autre bout de Montlouis seul sur la route, obligé de faire du stop.

Nous rentrons dans la salle, sauf les mariés qui doivent rentrer en dernier. On en profite pour leur faire le coup du drap avec un coeur dessiné dessus qu’ils doivent découper pour rentrer. Une idée que j’ai honteusement piquée sur le blog de Jérome et Amélie des amis à Vaness et Titix. Les mariés crèvent l’écran si on peut dire et les voilà dans la salle. L’ambiance est un peu molle et Véronique arrangue les invités pour déclencher un tonerre d’applaudissements. En parlant de tonnerre, ça roule dehors et les éclairs découpent le ciel. Un premier apéritif nous est servi, suivi de son complément et de son suivant, c’est frais ça se boit tout seul, c’est coloré et tout se monde se retrouve avec de belles couleurs.

Nous allons nous assoir, en temps que témoin j’ai l’honneur d’être à la table d’honneur. L’entrée nous est servie (une salade de gésiers avec des petits rillons), puis vient le discours de Sylvain l’autre témoin. Il nous a tous impressionnés, c’est drôle, c’est véritable, c’est bourré de référence (les raviolis froids mangés à même la boîte en falaise, le lit partagé dans un certain formule un…). Puis Teddy l’animateur improvise un jeu de chaises musicales. Les invités sont choisis au hasard. Quoique… Karl et Aurélie ont fait des cibles toutes désignées sur nos conseils. Puis on embraye avec le premier plat (un poisson avec des queues de langouste). Entre temps Séverine et moi présentons le fil rouge de la soirée. Une photo a été découpée en petits carreaux et ceux ci ont été distribués à toutes les personnes de la salle. Les gens devront aller reproduire le carré sur une toile qui sera ensuite offerte aux mariés. Nous attaquons le second jeu: les mariés connaissent ils leurs invités.
Animé par mes soins avec la complicité de Teddy (qui s’est amusé à déformer ma voix, la rejouer en boucle…) le principe est de fournir une liste d’affirmations aux invités sans que les mariés ne les connaissent. A l’énoncé de la proposition (par exemple “proposition n°3″ toutes les personnes concernées par l’affirmation doivent se lever et les mariés doivent trouver le point commun entre tous les gens debout. Je pensais que le jeu allait durer et je n’avais fait que 20 propositions mais elles ont toutes été trouvées en un temps record. Le second plat nous a été servi entre temps (du filet mignon avec une charlotte de pomme de terres). Une fois fini, nous embrayons avec le jeu suivant: le fameux jeu de lui/elle.

Les mariés sont assis dos à dos avec une ardoise sur laquelle est écrit Moi/Lui ou Moi/Elle. Les quatre témoins sont derrière avec une liste de questions. Les invités sont debout et doivent se déplacer du côté du marié ou de la marié selon leur avis sur la réponse. Les questions sont du genre “Qui réclame le plus souvent un calin ? Qui fait le plus souvent le ménage”. Au fut et à mesure que les gens se trompent ils retournent s’assoir. Nathalie a brillamment remporté ce jeu.

Le fromage terminé, vient le temps de danser. Les mariés ouvrent le bal sur la chanson de La grande Sophie – Aujourd’hui on se marie. Pour ne pas montrer qu’ils ne savent pas danser, ils font la danse de l’ombrelle, c’est à dire que tout le monde leur jette des serpentins sur l’ombrelle qui sert à les abriter jusqu’à ce qu’ils soient cachés à la vue des invités. Puis d’un coup toutes les lumières s’éteignent et arrive la pièce montée. Entre temps un Madison est lancé, avec Teddy qui s’amuse à accélérer et ralentir le rythme du morceau. Le bateau à peine touché, nous somme tous sur la piste à faire n’importe quoi (enfin pour ma part, c’était bien une des rares fois que je me lançais à aller sur la piste, qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour ses amis).

La soirée continue comme ça. Les parents et les beaux parents des mariés commencent à partir vers 2h du matin. Nous commençons également à ressentir un bout de fatigue mais un café nous remet dans la course. Nous tentons de faire le jeu de la jarretière, je dis bien tentons car la mariée doit aller se cacher dehors et les hommes doivent courir pour aller la trouver mais en sortant, nous nous retrouvons face à la mariée qui court dans notre direction, c’est un joyeux bazard et plus personne n’y comprend quoi que ce soit. La mariée se retrouve quand même sur les genoux d’un homme qui lui enlève (avec les mains je précise) sa jarretière. La soirée se poursuit encore et toujours en musique. Véronique déborde d’énergie et vient plusieurs fois de suite nous ramener sur la piste, on commence à être bien crevés. Presque tout le monde est parti, il resque presque que les grimpeurs…et Véronique. J’en profite pour me glisser derrière les platines avec Teddy qui me fait un petit cours sur son matériel et me permet de mixer les derniers morceaux de la soirée.

Puis vient le temps de ranger, heureusement le ménage est compris dans la prestations. Nous récupérons les bouteilles qui sont récupérables, au grand désespoir de Vanh, il y a plein de bouteilles de champagne à peine entamées que nous ne pouvons pas reboucher. Puis on va essayer de grapiller quelques heures de sommeil avant de remettre ça le lendemain chez les parents de la mariée. Mais cela fera peut être l’objet d’un autre récit.

Written on juin 7th, 2008 , Amis, General

Comme d’habitude, je poste à rebours pour sceller les évènements dans le temps. Voici donc le récit de mon week-end de mariage, celui de Céline et Florian que je connais depuis le lycée et dont j’avais l’honneur d’être le témoin.

Comme je n’ai pas encore complètement dessaoulé du week-end, je ne posterai peut être pas tout d’un coup, cela dépendra de si je m’endors ou pas sur mon clavier

Written on juin 3rd, 2008 , Amis, General

Réveil difficile le samedi matin après la soirée passée à Monts, c’est bien parti, je suis tout de même le témoin, il va falloir que je tienne jusqu’au bout. La douche prise, une fois n’est pas coutume, je ressors le tracteur et je finis de tondre les 3000m² du jardin. Je ne m’éterniserai sur cet aspect jardinage, mais ça s’est mieux passé que la veille, par contre j’ai mis plus de temps à nettoyer le tracteur qu’à tondre, bref…

Avec tout ça je n’ai pas vu passer l’heure, il va être plus que temps que je me prépare. Une douche (encore une oui je sais c’est pas très écolo) et je sors mon costume, acheté il y a 3 semaines. Horreur, malgré sa housse il est tout froissé, ce sont les inconvénients du lin. Je sors le fer à repasser, l’heure tourne… Il ne chauffe pas vite, tant pis j’essaye de repasser le pantalon, ouf ça suffit à enlever les plis. Bon maintenant au tour de la cravate: noeud simple non, après essai c’est trop moche. Noeud Windsord: décidément ma cravate est toujours déséquilibrée, j’aurais du faire comme Flo et acheter une avec un elastique. On sort l’artillerie lourde: double noeud Windsord: cette fois c’est parfait. On fait une photo pour les parents “comme t’y es beau mon fils”, je vous rassure j’exagère, ce n’est pas la confession de la maison.

Cette fois je suis vraiment à la bourre il faut 20 minutes pour aller à St Branchs, et il est moins le quart, j’ai rendez-vous à 15h, ça ne se fait pas d’arriver en retard même si la cérémonie n’est qu’à 15h30 (oui du coup je fais retomber le suspens). La loi de Murphy surgissant toujours là où on ne l’attend pas (cette phrase devrait à elle seule rentrer dans le cadre de la loi de Murphy) je me paye successivement une voiturette, un papy qui n’avance pas et un tracteur sur des routes de campagnes sinueuses. J’arrive pile à l’heure, il y a déjà du monde en train de monter les barnums, je découvre les mariés dans leurs habits, ils sont superbes, je suis ému de voir Céline dans sa robe même si j’avais vu les photos qu’ils avaient faites la veille.

L ‘heure du départ sonne, le cortège prend le départ pour la mairie, il y a 200m à pied à faire. On retient le marié en bout de cortège mais il a la facheuse tendance à accélérer pour aller saluer du monde devant. Finalement, on arrive à le freiner, il semblerait que maintenant il se fasse désirer à la mairie. Où est qu’il est encore passé ? On le cherche partout, il est encore en train de discuter. On lui rappelle que c’est un petit peu quand même son mariage et on est parti. Il monte les marches de l’escalier, nous sommes encore (Sylvain et moi, les deux témoins) en arrière, on a oublié de prendre les cordes pour la sortie. C’est pas grave me dit Sylvain on ira les chercher cinq minutes avant la fin de la cérémonie. Mais une cérémonie à la mairie dure cinq minutes, je lui répond. Il part donc à la recherche des cordes à suspendre du balcon pour la sortie.

Petit problème, les clés de sa voiture sont chez Flo, Flo a fermé sa maison à clé et a donné les clés à quelqu’un d’autre. Cette fois ce sont les témoins qui se font désirer, on scande nos noms, oups… On arrive dans une atmosphère électrique et suffoquante,  tout le monde est tassé dans une petite salle. On attaque la cérémonie. Premier fou rire quand le maire présente les témoins: “Erwan, Sylvain, profession…” tout le monde se tourne vers moi, Sylvain le premier. Ils viennent de découvrir que Sylvain est mon second prénom. Ils me regardent tous d’un air surpris…

Tout se passe pour le mieux, ils disent oui tous les deux, tout le monde est soulagé. On n’a toujours pas les cordes ni les bulles pour remplacer le riz à la sortie. Dehors il pleut des trombes d’eau (oui j’allais dire des cordes mais c’était pas le moment) Vahn va chercher ce qu’il faut, il revient trempé mais sans rien, il n’a pas trouvé. Du coup tout le monde est sorti, on fait attendre les mariés, Sylvain y va au pas de course, on essaye de meubler en prenant des photos. Karl surgit avec les cordes, il était arrivé entre temps, on les attache au balcon de la mairie, les gens ne veulent pas de pousser en dessous, tant pis ils vont se les prendre sur la tête.
Enfin les mariés apparaissent sur le pas de la mairie. Céline ne peut plus faire un pas. Son talon s’est bloqué dans le trou qui sert à verrouiller la poste dans le sol. Deuxième fou rire. Les flashs crépitent maintenant (c’est même pas vrai en fait on ne les entend plus les flash modernes). Florian explique que vu le temps il va falloir déplacer le vin d’honneur à la salle. On regagne la maison au pas de course et le temps d’arriver il ne pleut plus.

Le vin d’honneur se passe donc dans leur cours décorée pour l’occasion. Petits fours sucrés, salés tournent de main en main (enfin toujours un peu les mêmes n’est ce pas Karl et Aurélie ?) le pétillant coule à flot, tout se passe pour le mieux. Les invités remplissent le livre d’or, tout le club d’escalade se lance dans une improvisation collective d’un texte sans queue ni tête.

De gros nuages montent à l’horizon,mais tout est presque fini. On prépare le cortège pour rejoindre la salle, je décore ma voiture et on s’organise (c’est un grand mot en fait on a fait plusieurs fois le tour de l’église, plusieurs fois demi-tour pour que la voiture des mariés se retrouve en tête et la voiture balais faite par la soeur de Flo en queue). Le convoi s’ébranle et passé Esvres, José prend la mauvaise direction coupant ainsi le convoi en deux car bien sûr tous les autres derrière l’ont suivi. On s’arrête, on les attend 10 bonnes minutes, les voici enfin. Bien sûr José se fait gentiment incendier par tout le monde et on repart.

Je passerai sous silence les 3 fois suivantes où il a encore fallu s’arrêter car je ne m’acharne pas sur la même personne, enfin bref, il faut dire qu’il y avait des feux, des ronds points tout ça… A un moment Flo descend de la voiture pour guider les gens à un carrefour et retrouver la deuxième moitié du convoi. Il nous fait signe de continuer, on arrive tous à la salle, les retardataires aussi, la voiture balai, mais toujours pas de Flo.

Après quelques minutes on le voit arriver avec des inconnus, il a été obligé de faire du stop, personne ne l’avait pris à son bord pour le ramener jusqu’à la salle et il y avait un sacré bout de chemin à faire à pied. Nouvelle crise de rire.

La suite au prochain épisode, il faut que je repose mes doigts…

Written on mai 31st, 2008 , Amis, General

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