Voici la suite du récit de la soirée du mariage de Céline et Florian. Nous en sommes au point où tout le monde est arrivé à la salle. Tout le monde ? Non il manque le marié, il est en effet descendu de voiture pour guider les gens au carrefour. Personne ne s’en fait, il va arriver avec la voiture balai, d’ailleurs la voici, conduite par Véronique la soeur de Florian. Tiens non toujours pas de Flo. Nous attendons… Une voiture s’arrête, on ne connaît pas la conductrice, Florian en descend. Les derniers retardataires ayant eu la bonne idée de contourner le carrefour, Florian s’est retrouvé à l’autre bout de Montlouis seul sur la route, obligé de faire du stop.
Nous rentrons dans la salle, sauf les mariés qui doivent rentrer en dernier. On en profite pour leur faire le coup du drap avec un coeur dessiné dessus qu’ils doivent découper pour rentrer. Une idée que j’ai honteusement piquée sur le blog de Jérome et Amélie des amis à Vaness et Titix. Les mariés crèvent l’écran si on peut dire et les voilà dans la salle. L’ambiance est un peu molle et Véronique arrangue les invités pour déclencher un tonerre d’applaudissements. En parlant de tonnerre, ça roule dehors et les éclairs découpent le ciel. Un premier apéritif nous est servi, suivi de son complément et de son suivant, c’est frais ça se boit tout seul, c’est coloré et tout se monde se retrouve avec de belles couleurs.
Nous allons nous assoir, en temps que témoin j’ai l’honneur d’être à la table d’honneur. L’entrée nous est servie (une salade de gésiers avec des petits rillons), puis vient le discours de Sylvain l’autre témoin. Il nous a tous impressionnés, c’est drôle, c’est véritable, c’est bourré de référence (les raviolis froids mangés à même la boîte en falaise, le lit partagé dans un certain formule un…). Puis Teddy l’animateur improvise un jeu de chaises musicales. Les invités sont choisis au hasard. Quoique… Karl et Aurélie ont fait des cibles toutes désignées sur nos conseils. Puis on embraye avec le premier plat (un poisson avec des queues de langouste). Entre temps Séverine et moi présentons le fil rouge de la soirée. Une photo a été découpée en petits carreaux et ceux ci ont été distribués à toutes les personnes de la salle. Les gens devront aller reproduire le carré sur une toile qui sera ensuite offerte aux mariés. Nous attaquons le second jeu: les mariés connaissent ils leurs invités.
Animé par mes soins avec la complicité de Teddy (qui s’est amusé à déformer ma voix, la rejouer en boucle…) le principe est de fournir une liste d’affirmations aux invités sans que les mariés ne les connaissent. A l’énoncé de la proposition (par exemple « proposition n°3″ toutes les personnes concernées par l’affirmation doivent se lever et les mariés doivent trouver le point commun entre tous les gens debout. Je pensais que le jeu allait durer et je n’avais fait que 20 propositions mais elles ont toutes été trouvées en un temps record. Le second plat nous a été servi entre temps (du filet mignon avec une charlotte de pomme de terres). Une fois fini, nous embrayons avec le jeu suivant: le fameux jeu de lui/elle.
Les mariés sont assis dos à dos avec une ardoise sur laquelle est écrit Moi/Lui ou Moi/Elle. Les quatre témoins sont derrière avec une liste de questions. Les invités sont debout et doivent se déplacer du côté du marié ou de la marié selon leur avis sur la réponse. Les questions sont du genre « Qui réclame le plus souvent un calin ? Qui fait le plus souvent le ménage ». Au fut et à mesure que les gens se trompent ils retournent s’assoir. Nathalie a brillamment remporté ce jeu.
Le fromage terminé, vient le temps de danser. Les mariés ouvrent le bal sur la chanson de La grande Sophie – Aujourd’hui on se marie. Pour ne pas montrer qu’ils ne savent pas danser, ils font la danse de l’ombrelle, c’est à dire que tout le monde leur jette des serpentins sur l’ombrelle qui sert à les abriter jusqu’à ce qu’ils soient cachés à la vue des invités. Puis d’un coup toutes les lumières s’éteignent et arrive la pièce montée. Entre temps un Madison est lancé, avec Teddy qui s’amuse à accélérer et ralentir le rythme du morceau. Le bateau à peine touché, nous somme tous sur la piste à faire n’importe quoi (enfin pour ma part, c’était bien une des rares fois que je me lançais à aller sur la piste, qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour ses amis).
La soirée continue comme ça. Les parents et les beaux parents des mariés commencent à partir vers 2h du matin. Nous commençons également à ressentir un bout de fatigue mais un café nous remet dans la course. Nous tentons de faire le jeu de la jarretière, je dis bien tentons car la mariée doit aller se cacher dehors et les hommes doivent courir pour aller la trouver mais en sortant, nous nous retrouvons face à la mariée qui court dans notre direction, c’est un joyeux bazard et plus personne n’y comprend quoi que ce soit. La mariée se retrouve quand même sur les genoux d’un homme qui lui enlève (avec les mains je précise) sa jarretière. La soirée se poursuit encore et toujours en musique. Véronique déborde d’énergie et vient plusieurs fois de suite nous ramener sur la piste, on commence à être bien crevés. Presque tout le monde est parti, il resque presque que les grimpeurs…et Véronique. J’en profite pour me glisser derrière les platines avec Teddy qui me fait un petit cours sur son matériel et me permet de mixer les derniers morceaux de la soirée.
Puis vient le temps de ranger, heureusement le ménage est compris dans la prestations. Nous récupérons les bouteilles qui sont récupérables, au grand désespoir de Vanh, il y a plein de bouteilles de champagne à peine entamées que nous ne pouvons pas reboucher. Puis on va essayer de grapiller quelques heures de sommeil avant de remettre ça le lendemain chez les parents de la mariée. Mais cela fera peut être l’objet d’un autre récit.