Pour nous « détendre » Francis et Michèle nous proposent une petite randonnée. Nous acceptons et partons avec Elodie, Camille, Céline et Flo pendant que Pierre et Stéphane vont faire une voie de 700m au dessus du glacier gris avec une marche d’approche en conditions glaciaires. Pensant qu’il s’agissait d’une petite promenade bien innocente, je me fais cueillir à la première montée. Jamais je n’ai fait de randonnées dans ces conditions aussi pentues, tout le monde souffre, d’autant plus qu’il fait 29° et que nous sommes en plein soleil.

Après un pique nique nous achevons la dernière montée, qui se transforme pratiquement en voie d’escalade. Au total ce seront 800m de dénivellés (d’après l’altimètre précis à 20% de notre cher Francis). Revenus au camping, nous allons avec les filles tenter de contacter Pierre et Stéphane par talky-walky, mais il faut pour cela se rendre dans la vallée. Nous montons donc au Prés de Madame Carles. Alors que tous les touristes sont tous en train de redescendre nous sommes les seuls à monter. Nous allons ainsi rapidement au glacier gris et après avoir contactés nos grimpeurs de l’extrême, nous redescendons. Les marmottes commencent à sortir mais se font distantes. Les filles n’arrêtant pas de s’arrêter pour parler aux garçons qui entament leurs rappels, je décide de descendre en courant pour me défouler et étendre mes jambes mises à mal toute la journée.

En les attendant, pendant que je fais des étirements sur un rocher, deux marmottes s’approchent de moi, bien plus qu’en altitude, certainement habituées aux touristes. Cette petite course et cette séance d’étirements m’ayant rendu un peu de fraicheur dans les jambes, nous redescendons au camping faire à manger. Il ne fallut ce soir là pas plus de cinq minutes pour m’endormir après m’être glissé dans mon duvet.

Written on août 5th, 2008 , Vacances

Un peu cassés quand même par notre performance de la veille, nous emmenons les filles dans une voie en plusieurs relais (6 au total) mais qui ne faisait que 100m et en 5C max de difficulté. Heureusement, car j’ai eu beaucoup de mal à me remettre en marche, j’ai même volé sur le début de la troisième longueur alors que la veille je n’avais pas bronché dans les 6b (sauf une fois après une zippette de pied sur un lichen au cours de laquelle, je me suis violemment cogné le genou contre la paroi).

Nous rentrons manger au camping et partons faire les courses. Stéphane et Camille en profitent pour faire une via ferrata au cours de laquelle ils rencontreront Luc Alphan. Nous les rejoignons après avoir dévalisé le shopi de l’Argentière. Comme ils n’arrivent pas, je décide de monter les rejoindre en bas de la voie et pour me détendre j’y monte… en courant. Arrivé en bas, toujours pas de nouvelle et c’est là que je me dis qu’ils sont peu être ressortis de la via par un autre chemin, je redescends à la voiture en courant toujours. Il n’y a rien de plus grisant que de courir dans les sentiers lors des descente en montagne.

La soirée se termine autour d’une table du seul café d’Ailefroide à boire un petit génépi (je suis décidemment fan de cette boisson depuis qu’Aude me l’a faite gouter quand j’étais à Poitiers).

Written on août 4th, 2008 , Vacances

Première réaction après cette courte nuit de sommeil: il fait très froid le matin quand on est en camping à la montagne. Je referme la capuche de mon duvet tout en essayant de ne pas m’étouffer. L’air froid m’arrive directement dans le nez et c’est comme un coup de poing dans le ventre que je reçois à chaque inspiration. Heureusement le soleil ne tarde pas à se lever et la tente se transforme vite en étuve. Nous nous levons donc à 8h, ce qui fait une courte nuit tout de même.

Pierre et l’ami Bob me proposent de venir faire une grande voie avec eux. Je n’en ai jamais fait, mais j’en rêve. Nous voici donc en train de préparer le matériel, remplir les gourdes, vérifier que les talkies-walkies sont bien chargés et nous partons au pas de course sur le sentier d’approche. A Ailefroide tous les sentiers partent du camping, pas besoind de voiture pour aller grimper. Arrivés au pied de la voie, il y a des italiens qui sont déjà en flèche dedans. Elle est de cotation 6a max mais il va nous falloir attendre longtemps, trop longtemps… Nous nous décidons à prendre celle d’à côté. Seul petit souci elle fait 6C max avec plusieurs longueurs en 6b. Je leur assure que cela ne va pas me poser de problème et nous quittons la terre ferme à 10h. Après 16 relais nous nous retrouvons 450 m plus haut. Je suis très content de ma performance et ravi par le paysage que nous découvrons.

On me parle souvent de l’impression de vide en escalade, je me demandais comment j’allais le gérer. Finalement je n’ai pas eu cette sensation désagréable qui prend au ventre quand on regarde en bas. Chaque relai nous a apporté un regard différent sur le paysage et la rigueur dans nos manipulations de corde n’en était que plus grande. Il nous a fallu 9 rappels pour redescendre. La nuit qui a suivi j’ai eu des crampes dans le bas des jambes à force d’être resté en pointes toute la journé, mais je n’ai pas été le seul…

Written on août 3rd, 2008 , Vacances

Pour ceux qui hésitent entre une grosse berline familiale et une 206, je ne peux que leur conseiller cette dernière. En effet je suis arrivé chez Pierre avec le coffre de la Mégane plein à craquer et sa 206 (la voiture avec laquelle nous allions faire les 9h de trajet était déjà pleine). Vous me croirez si vous voudrez mais on a réussi à tout faire rentrer et j’avais encore un grand espace pour moi à l’arrière. Certes nous avions les cordes sous les pieds, les serviettes de bain sous les fesses mais peu importe, c’était le premier jour des vacances.

Nous sommes partis à 17h et après être passés prendre Elodie à Saint Avertin, nous voici sur la route du départ. Pierre nous sort sont cd de compilation été 2008 spécialement réalisé pour l’occasion et nous nous sommes transformés en choristes au son de BB Brunes, Philippe Catherine, etc… 20h30 nous nous arrêtons pour pique niquer sur l’aire des volcans d’Auvergne. Cette aire a une aura particulière pour moi, c’est quand je m’y arrête que je sens l’ambiance des vacances qui monte en moi. Après un changement de conducteur, nous voici repartis. On discute à l’avant avec Elodie pendant que Pierre dort à l’arrière, tant et si bien que l’on ne voit pas le temps passé.

Nous voici arrivés à Grenoble, nous nous arrêtons pour faire le plein et rechanger de conducteur, il est minuit passé et il reste 2h30 de route pour rejoindre Ailefroide et c’est de la route de montagne. Nous arrivons finalement sur les coups de 3h du matin. Nous montons précipitamment une tente, gonflons un matelas et sortons les duvets. On va essayer de dormir quelques heures tous les trois dans la même tente, c’est un peu serré mais on est trop fatigués pour s’en plaindre.

Written on août 2nd, 2008 , Vacances

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