Le lendemain on attaque les choses sérieuses. Généralement motivés, nous nous levons exceptionnellement (enfin exceptionnellement pour moi) de bonne heure considérant que l’on est un dimanche matin. Nous nous couvrons chaudement et sortons les bonnets avant de centraliser sur la table du jardin les cartons de guirlandes électriques et les rallonges. J’ai généralement réfléchi plusieurs semaines à l’avance à qui va aller où et comment on va optimiser les branchements électriques en fonction du matériel dont on dispose.

Depuis quelques années l’échelle est devenue obligatoire tellement les arbres ont poussé. A ma grande joie, les sapins sont devenus assez grands pour recevoir des décorations. Nous avons à placer: un rideau lumineux, 3 cordons lumineux, une guirlande avec des grosses lampes multicolores et quatre guirlandes à LED. On pense généralement à ce que nous verrons de la baie vitrée mais aussi à ce que verront les passants, ce serait dommage que nous n’en profitions pas de la maison , mais les décorations extérieures sont avant tout pour les autres.

A grand renfort de fil de fer, nous amarons les guirlandes aux arbres, aux gouttières, à la cheminée, invantant de nouvelles mises en scène chaque année. Généralement, il fait très froid quand nous le faisons et nos doigts engourdis ne sont facilitent pas la tache, mais cela fait partie de l’ambiance. Il ne nous reste plus qu’à enrubanner toutes les multiprises dans des sacs en plastiques et à placer le programmateur qui déclenchera tout le matin entre 7 et 8 et le soir entre 17h et 23h.

Même si nous faisons un test d’allumage pour vérifier qu’il n’y a pas d’ampoule de grillée on ne se rendra pas compte du résultat final avant qu’il fasse nuit noire. Du coup c’est presque une surprise à chaque fois et nous nous étonnons nous mêmes de ce que l’on a réalisé, tout en se disant que l’année prochaine ce sera difficile de faire mieux et pourtant…

Written on décembre 11th, 2008 , General

Pour nous qui n’avons pas de famille avec qui passer Noël (par cela j’entends que nous sommes pas des dizaines à table chaque année mais plutôt 4 ou 6), le jour de Noël ne représente pas une grosse effervescence. Pas de bûche à aller chercher à la patisserie, pas de pile de plateaux à récupérer chez le traiteur. Je ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières ce n’est pas l’objet de mon post, surtout  après le précédent qui n’était loin d’être gai.

Aussi nous attachons beaucoup d’importance aux moments clés du mois de décembre. La décoration du sapin en est un. Lorsque je demande à des amis « vous avez fait votre sapin ? », ils ne considèrent pas ça comme un évènement exceptionnel, ou de plus en plus ils n’en font pas. Tout débute chez nous par un long débat sur les couleurs qui le composeront cette année. Depuis quelques années, nous ne mélangeons plus à l’aveugle les boules que nous avons. Les couleurs (pas plus de deux ou trois) sont choisies pour s’accomoder ensemble. Pendant une semaine avant d’acheter le sapin, nous arpentons les magasins à la recherche de boules originales. Le jour j, nous partons tous les quatre acheter le sapin. Comme chaque année, nous faisons presque tous les magasins de jardinage, car soit les prix nous paraissent trop hauts, soit les sapins qu’ils nous présentent ne sont pas assez beau à notre gout. Finalement après avoir révé d’un grand sapin Norman de 15 m de haut, on se résilie ma soeur et moi à être raisonnable et à prendre un classique à 2m50. On demande alors au vendeur d’en déballer quelques un et on prend le plus touffu et le plus haut (dans la catégorie de prix).

Le retour est souvent  inconfortable, tassés à l’arrière de la voiture, refroidi par le coffre laissé ouvert pour laisser dépasser la tête du sapin. Arrivés à la maison, on monte au grenier chercher les cartons de décoration et le pied du sapin.  Comme chaque année, on s’aperçoit qu’on a vu trop grand et qu’il faut le rabattre de la tête car il touche le plafond (alors qu’il faisait si petit dans le magasin). Pendant qu’il reprend son envergure normale, posé sur son pied, nous nous faisons un thé ou un chocolat chaud pour nous réchauffer du trajet et on commence à trier les boules. Mon père et moi sommes préposés à la guirlande électrique qui est très grande mais bien lourde à poser. On attaque ensuite l’accrochage des boules et des figurines décoratives. Nous avons bani les guirlandes depuis quelques années car d’une année sur l’autre elles s’écrasent et perdent de leur éclat.

Tout ceci se fait généralement en musique. C’est l’occasion de sortir un cd de champs de Noël que nous avaient offert nos amis hollandais, cela les rapproche par la pensée. Pendant que ma mère cache le pied du sapin, j’installe des petites maisons miniatures sur les étagères pour recréer un petit village sous la neige. Ce sont en fait des photophores dans lesquels on glisse une bougie et ainsi les fenêtres paraissent éclairées.

Written on décembre 10th, 2008 , General

Moi qui suis un lecteur assidu des blogs BD, notamment de Boulet, Maëster, Laurel, Cha, Gamin, Morpheen, Melaka, je tiens à signaler ce cite: http://www.monbeausapin.org/ Tous les jours avant Noël, un dessinateur différent viendra poster un dessin. Chaque visite correspond à 1 euro potentiel. A noël le nombre de visites total sera converti en argent donné à la croix rouge pour qu’elle puisse acheter des cadeaux de Noël aux enfant défavorisés.

Alors je vous engage à le mettre dans vos liens favoris et à en parler autour de vous, je pense que ce concept mérite de rencontrer un vif succès.

Written on novembre 19th, 2008 , BD, General, Humour

Depuis mon dernier post mes problèmes de dos ont continué. Je suis allé voir un chiropracteur. Je me suis demandé dans quel milieu je mettais les pieds. Il reçoit sans rendez-vous, je suis arrivé dans un ancien appartement transformé en cabinet mais ayant conservé son ancienne disposition avec des petites pièces et de la tapisserie du siècle passé. Lui-même est assez inquiétant, débordant d’énergie mais visiblement n’ayant aucune mémoire et ne prêtant pas attention à ce qu’on lui dit. La manipulation a été assez violente, surtout quand il a fait faire un quart de tour à mon cou sans me le dire. Mais en sortant ça allait bien. Encore une fois cela n’a pas duré et mes douleurs ont perduré.

Un peu déprimé je me suis laissé traîner chez celui qui suit ma soeur, il s’agit d’un kiné sportif qui ne manipule pas mais qui préfère agir sur le fond du problème. Il est très drôle et très gentil, débordant de bonne humeur, tutoyant tout le monde de tout âge. Il m’a détaillé des pieds à la tête il a examiné mes pieds, ma posture et mes muscles. Il a tout de suite remarqué des tensions anormales et une mauvaise posture, et sans que je lui explique il m’a décrit les maux dont je souffrais depuis 3 mois.

J’en ai donc pour 15 séances de rééducations au cours desquelles je fais de la musculation au niveau du bassin pour le faire tourner vers l’intérieur. J’apprends également à me servir des muscles de mon dos. J’ai en effet pris la mauvaise habitude de tracter avec mes épaules et mes trapèzes au lieu d’utiliser les muscles du dos. Conséquence: j’ai le grand dorsal atrophié.

Alors qu’en faisant le tri dans mes licences de tir à l’arc je me suis aperçu que j’en étais à ma 9ème année, je découvre que le muscle principalement utilisé par le tir à l’arc est atrophié chez moi. Cherchez l’erreur…

Written on novembre 16th, 2008 , General, Tir à l'arc

Décidément, il va falloir que j’ouvre une rubrique philosophie à ce blog. J’évoquais dans l’article précédent des regrets ou du moins une nostalgie de ma vie estudiantine, non pas pour les fêtes et les copains, mais pour le sentiment que j’avais de faire partie d’un monde privilégié, celui de la recherche et de la connaissance.

Etant en vacances, j’ai rouvert mes bouquins de mathématiques et la première frayeur passée, ce sont des pans entiers de connaissances qui me reviennent en mémoire au fur et à mesure que je navigue entre les théorèmes. Je les ai redécouverts avec un oeil nouveau, comme on lit un livre d’histoire. Leur signification m’a paru beaucoup plus évidente, leur application, le raisonnement initial qui a permis de l’élaborer, tout ce que je n’ai pas su voir à l’époque me semble maintenant à portée de main.

Cela a suscité en moi toute une série de question vis à vis de mon métier. J’ai fait 5 ans d’études pour devenir administrateur réseau. J’installe des serveurs, des logiciels, je configure des routeurs, des pare-feux. Alors qu’à l’époque je me disais « Tout ceci n’est que formule, chiffre et abstraction. Où est l’application ? », je me dis aujourd’hui « Tout ceci n’est que du matériel et je me limite à l’installation de logiciels. En quoi mes capacités d’abstraction, de démonstration, de réflexion me serve aujourd’hui ? »

Tout à l’heure je m’imaginais en train de reprendre mes études, pas forcément en mathématiques mais un compromis avec l’informatique sur des sujets qui m’ont toujours passionné: l’intelligence artificelle, les supercalculateurs…

Tout ceci pour en venir à ces questions: Pourquoi suis je tant nostalgique d’un passé que je m’étais juré de ne pas regretter tellement j’en ai bavé sur le moment ? Et qu’est ce qui me pousse à me remettre dans une situation de danger ? En effet j’ai un travail qui est ce qui est, mais qui correspond à ce que j’ai voulu faire. On dit de moi que je suis doué et prometteur dans ce domaine, je vis dans une espèce de monde sécurisé finalement. Pourquoi envier un monde que je ne connais même pas ?

La réponse est très simple finalement. Tout ce qui m’a toujours guidé est une soif de connaissance. Aussi ai-je décidé plusieurs choses:

- D’approfondir mes connaissances sur les fondement de l’informatique et découvrir comment les mathématiques ont forgé cette discipline et en quoi elles peuvent encore y être utiles.

- De reparcourir mes cours en touriste, pour le plaisir.

- De me documenter sur l’intelligence artificielle et le calcul distribué et de faire ce que j’ai toujours fait, expérimenter, bricoler et voir où ça me mène.

Et finalement apprendre à rêver le moment présent sans regretter le passé ni hypothéquer l’avenir. Mais aurai-je le temps de tout faire ? Ma vie me semble tout d’un coup beaucoup trop courte.

Written on novembre 12th, 2008 , General

Nous sommes en 2002, je suis assis à la bibliothèque universitaire. A cette époque je suis en Deug MIAS (Mathématiques Informatique et Applications aux Sciences). Je regarde les feuilles tomber par la fenêtre entre deux résolutions d’équation. La faculté de Tours est en effet nichée sous les arbres dans un grand parc et les batiments sont dotés de larges baies vitrées qui donnent une vue panoramique sur la nature. L’ambiance est silencieuse et laborieuse, presque reposante. Pourtant plus je creuse, moins je comprends ce que j’écris. Je me surprends à enchaîner les lignes presque automatiquement, comme on me l’a appris, mais je ne comprends toujours pas la finalité de ce que je fais et où je veux aller.

C’est encore pire avec la physique. La plupart des équations que l’on produit sont inexploitables telles quelles. Il faut les bidouiller, abandonner une certaine partie négligeable pour arriver à une identité remarquable. Pourquoi je parle de tout cela maintenant me direz-vous ? Parce qu’en lisant le livre d’Hubert Reeves dont j’ai parlé dans le post précédent, j’en viens en regretter ce temps. Ces ambiances studieuses, les laboratoires, la recherche. Toute mon enfance je n’ai cessé de répéter que je voulais être chercheur, maintenant je me demande si je n’ai pas abandonné trop vite. J’étais pourtant heureux une fois mon deug en poche de bifurquer vers l’informatique, j’ai passé trois années extraordinaires à Poitiers, pourtant je me demande si j’ai fait le bon choix.

Les mathématiques m’apparaissent maintenant comme un jeu, une énigme à résoudre comme on ferait un sudoko. Probablement est-ce parce qu’elles ne m’occupent plus à plein temps. Ce jour là dans la bibliothèque universitaire, je me suis promis de ne jamais regretter ce temps. Je savais que tôt ou tard j’idéaliserais cette période, que les examens et les notes catastrophiques s’effaceraient de ma mémoire avec le temps. Hubert Reeves a été l’un des moteurs qui m’a entrainé vers la voie scientifique et je ne peux que constate, dix ans après qu’il a toujours le même effet sur moi.

Pour ceux qui ne connaissent pas Hubert Reeves et son célèbre accent québécois,voici un extrait vidéo:

Written on octobre 30th, 2008 , General

Bien que ce titre pourrait parfaitement s’appliquer à ma vie de tous les jours, il s’agit en fait de celui du dernier livre d’Hubert Reeves. Qui n’a jamais entendu ce fantastique astrophysicien raconter l’histoire de l’univers en roulant les ‘r’ de par son accent Québécois. J’ai lu tous ses livres, et pour la première fois celui-ci est centré sur lui-même. Il raconte les origines de sa passion, ses études, les sujets de recherche qu’il a abordés tout au long de sa vie, mais c’est plus fort que lui, il en profite pour expliquer tel ou tel phénomène et faire un parallèle avec les origines des galaxies.

Je me délecte de cette lecture chaque soir, en prenant soin de ne pas avancer trop vite afin de capter les atmosphères qu’il décrit, de réfléchir à la place que l’on occupe dans l’univers. Les effets sur mon quotidiens sont flagrants. J’ai l’impression de revenir à l’époque où je ne vivais que pour l’astronomie et que je passais des nuits entières l’oeil au télescope par des températures négatives. J’ai également remonté celui-ci. Je n’ai pas encore fait de grosses séances, mais le changement d’heure va être propice à des observations en début de soirée. A chaque fois que je repose le livre, j’ai l’impression d’être une infime poussière dans cet univers mais également d’être plus grand que lui car je suis capable de l’embrasser dans son intégralité par ma simple pensée.Inutile de préciser que mes songes sont étoilés en ce moment.

Written on octobre 27th, 2008 , General

Ils datent d’il y a déjà une semaine… J’ai craqué après 5 ans à mixer des mp3 sur un logiciel (Atomix MP3 pour ceux que ça intéresse) je suis passé à des choses plus concrètes. J’étais parti pour m’acheter du matériel Pioneer, ayant déjà toute ma hifi dans cette marque et étant reconnue pour être une des meilleures marques de matériel de djing. Tremblant d’excitation, je me rends au magasin le plus proche de chez moi. Il est dans une zone industrielle et seulement à 10 minutes. Arrivé devant: c’est fermé. Déçu je rentre à la maison mais je jette tout de même un coup d’oeil à l’annuaire pour savoir s’il n’y en aurait pas un autre sur Tours. Effectivement il y en a un à Tours nord, je les appelle, ils sont ouverts mais il ne faut pas que je tarde.

J’évoque mon projet en disant que je pensais investir dans du Pioneer, le vendeur me dit qu’il n’a rien contre mais m’invite tout de même à passer en me disant que c’est assez surfait. Arrivé dans le magasin, on fait le tour des platines, effectivement la Pioneer est là mais ressemble à un jouet par rapport à ce que j’en avais vu dans les magasines. De plus je lui parle que j’aimerais connecter mon disque dur dessus (normalement les nouvelle cdj400 le font). Il me confie que les Pioneer ne reconnaissent que 4Go maximum. Il m’indique par contre des Denon qui font tout ce que font les Pioneer et gère des clés usb et des disques dur sans limite de capacité et ce même si elles sont connectées sur un hub usb.

Il m’invite à passer dans l’arrière boutique, où l’on peut essayer le matériel, la Denon et la Pioneer sont côte à côte et franchement la Denon ne paye pas de mine. Il met un cd, monte un peu le volume et lance le disque. Il commence à enchainer quelques effets et là je sens que je commence à être séduit. Il me propose d’essayer. Je suis un peu timide, il y a des clients dans le magasin, je n’ai jamais touché une platine en vrai et je n’estime pas avoir le niveau de ses acheteurs habituels. Il doit le sentir car il me laisse seul dans la pièce (tout en allumant quelques spots et en mettant un peu de fumée avec un clin d’oeil complice). Je relance la lecture, baisse un peu le volume, engage timidement un premier effet: ça répond bien, je sens au fond de moi quelque chose qui monte. Je scratche un peu, style le gars qui essaye et là je me sens complètement dans mon élément.

Je suis donc reparti avec deux platines CD/MP3 DNS 1200 et une table de mixage DNS120. En cadeau il m’a offert toute la connectique et le casque qui va bien. Jamais le chemin de retour ne m’a paru aussi long. Je les sors précautionneusement de leur carton, la pièce s’emplit de cette odeur de hifi neuve que j’adore. Je veux à la fois faire durer ce moment le plus longtemps possible mais d’un autre côté je suis attendu le soir chez des amis pour diner. Je commence à mettre un cd dans chaque lecteur, lance la lecture, bien sûr rien ne sort. Qu’ai je bien pu oublier ? Ha non la table est en mode micro, la musique est atténuée pour parler par dessus. Bref j’essaye maladroitement d’enchainer quelques morceaux, ce n’est pas brillant, l’excitation fait place à la considération du travail qui m’attend pour devenir un bon dj.

Finalement toute la semaine j’ai joué pendant 2 heures tous les soirs, j’ai découvert que ces platines étaient paramétrable sur chaque fonctionnalité (temps de démarrage, effets, recherche des morceaux). Je me suis acheté un deuxième disque dur usb pour la seconde platine. Je progresse, même si je viens de m’écouter un mix de Dj Tiesto qui m’a fait prendre conscience de l’immense talent qu’il a. Mais au fond de moi c’est toujours la même excitation quand je les allume, que tout se met à clignoter. Mon mix est déjà là dans ma tête, je sais exactement ce que je vais faire (bon ok des fois je me laisse aller au hasard de tous mes répertoires, ce qui est l’occasion de s’expérimenter sur des enchainements impossibles ou de découvrir une perle parmi les Go de mp3 que m’envoie régulièrement Marijn de Hollande). Peut être est ce le début d’une vocation ?

platines.jpg

Written on octobre 18th, 2008 , General, Musique

On avait espéré un été indien en échange de celui que l’on a dérobé. A en croire ma fenêtre (celle qui me raconte tout ce qui se passe dehors), la transaction a échoué à l’image des marchés boursiers. La tempête fait râge et les nuages font grise mine. Cela nous impacte également. La cheminée que l’on rallume est l’alibi pour se poser à ne rien faire sur le banc de la salle à manger et se faire dorer le dos.

Pour combattre la nuit, même si elle gagne du terrain, j’ai sorti les lumière tamisées dans ma chambre. Même le rythme des musiques que j’écoute semble s’être ralenti. Pourtant des activités que j’avais délaissées cette été ressortent. J’ai repassé autour du coup ma guitare en plastique et bien que mes doigts soient rouillés par le manque de pratique, je prends toujours autant de plaisir à jouer. Je suis également parti à la recherche de la bouilloire électrique et  bien que cela fasse cliché, j’aime regarder la fumée qui s’en échappe posée à côté de mon clavier.
Je reprends le temps de lire les livres que l’on m’a offerts ailleurs que dans le train, calé au milieu de ma pile d’oreillers glanant les derniers rayons de soleil qui s’attardent dans ma chambre. Je crois que l’on s’est trompé sur ma nature, je suis de plus en plus convaincu que je suis en fait un ours et que dans ce cas, je ressens l’appel de l’hibernation.

Written on octobre 5th, 2008 , General

Ces quinze derniers jours:

- J’ai couru après mes trains

- J’ai couru dans les escalier pour attraper mon métro

-J’ai râlé dans les escalators après ceux qui ne se mettent pas à droite pour laisser passer les gens pressés

-J’ai pris jusqu’à 6 cafés par jour

-J’ai rarement fini de travailler avant minuit

-Je n’ai pas eu le temps de faire de sport

-J’ai lu la presse en long en large et en travers

-J’ai suivi avec inquiétude les montées et les descentes de la bourse

-J’ai porté mes plus beaux costumes

-Je n’ai pas vu mes amis

-Je me suis gavé de sushis

-J’ai mangé avec les commerciaux parisiens de ma boîte pour fêter le démarrage d’un projet

-J’ai logé à Saint Denis là où une de mes proches amies s’est faite agresser la semaine passée

-Je n’ai pas trouvé les mots pour la réconforter

-Je n’ai pas vu le ciel ni le soleil

-J’ai pris des taxis

-Je n’ai pas fait de sport

-Je n’ai pas eu de temps pour mes projets personnels

-J’ai dormi dans les transports en commun

-Je n’ai pas réussi à dormir dans ma chambre d’hôtel

Bref ces quinze derniers jours, j’ai été tout ce que je n’ai jamais voulu être.

Written on septembre 21st, 2008 , General

Erwan's blog is proudly powered by WordPress and the Theme Adventure by Eric Schwarz
Entries (RSS) and Comments (RSS).

Erwan's blog

It's a kind of fun to do the impossible – Walt Disney -