Comme d’habitude, je poste à rebours pour sceller les évènements dans le temps. Voici donc le récit de mon week-end de mariage, celui de Céline et Florian que je connais depuis le lycée et dont j’avais l’honneur d’être le témoin.

Comme je n’ai pas encore complètement dessaoulé du week-end, je ne posterai peut être pas tout d’un coup, cela dépendra de si je m’endors ou pas sur mon clavier

Written on juin 3rd, 2008 , Amis, General

Réveil difficile le samedi matin après la soirée passée à Monts, c’est bien parti, je suis tout de même le témoin, il va falloir que je tienne jusqu’au bout. La douche prise, une fois n’est pas coutume, je ressors le tracteur et je finis de tondre les 3000m² du jardin. Je ne m’éterniserai sur cet aspect jardinage, mais ça s’est mieux passé que la veille, par contre j’ai mis plus de temps à nettoyer le tracteur qu’à tondre, bref…

Avec tout ça je n’ai pas vu passer l’heure, il va être plus que temps que je me prépare. Une douche (encore une oui je sais c’est pas très écolo) et je sors mon costume, acheté il y a 3 semaines. Horreur, malgré sa housse il est tout froissé, ce sont les inconvénients du lin. Je sors le fer à repasser, l’heure tourne… Il ne chauffe pas vite, tant pis j’essaye de repasser le pantalon, ouf ça suffit à enlever les plis. Bon maintenant au tour de la cravate: noeud simple non, après essai c’est trop moche. Noeud Windsord: décidément ma cravate est toujours déséquilibrée, j’aurais du faire comme Flo et acheter une avec un elastique. On sort l’artillerie lourde: double noeud Windsord: cette fois c’est parfait. On fait une photo pour les parents « comme t’y es beau mon fils », je vous rassure j’exagère, ce n’est pas la confession de la maison.

Cette fois je suis vraiment à la bourre il faut 20 minutes pour aller à St Branchs, et il est moins le quart, j’ai rendez-vous à 15h, ça ne se fait pas d’arriver en retard même si la cérémonie n’est qu’à 15h30 (oui du coup je fais retomber le suspens). La loi de Murphy surgissant toujours là où on ne l’attend pas (cette phrase devrait à elle seule rentrer dans le cadre de la loi de Murphy) je me paye successivement une voiturette, un papy qui n’avance pas et un tracteur sur des routes de campagnes sinueuses. J’arrive pile à l’heure, il y a déjà du monde en train de monter les barnums, je découvre les mariés dans leurs habits, ils sont superbes, je suis ému de voir Céline dans sa robe même si j’avais vu les photos qu’ils avaient faites la veille.

L ‘heure du départ sonne, le cortège prend le départ pour la mairie, il y a 200m à pied à faire. On retient le marié en bout de cortège mais il a la facheuse tendance à accélérer pour aller saluer du monde devant. Finalement, on arrive à le freiner, il semblerait que maintenant il se fasse désirer à la mairie. Où est qu’il est encore passé ? On le cherche partout, il est encore en train de discuter. On lui rappelle que c’est un petit peu quand même son mariage et on est parti. Il monte les marches de l’escalier, nous sommes encore (Sylvain et moi, les deux témoins) en arrière, on a oublié de prendre les cordes pour la sortie. C’est pas grave me dit Sylvain on ira les chercher cinq minutes avant la fin de la cérémonie. Mais une cérémonie à la mairie dure cinq minutes, je lui répond. Il part donc à la recherche des cordes à suspendre du balcon pour la sortie.

Petit problème, les clés de sa voiture sont chez Flo, Flo a fermé sa maison à clé et a donné les clés à quelqu’un d’autre. Cette fois ce sont les témoins qui se font désirer, on scande nos noms, oups… On arrive dans une atmosphère électrique et suffoquante,  tout le monde est tassé dans une petite salle. On attaque la cérémonie. Premier fou rire quand le maire présente les témoins: « Erwan, Sylvain, profession… » tout le monde se tourne vers moi, Sylvain le premier. Ils viennent de découvrir que Sylvain est mon second prénom. Ils me regardent tous d’un air surpris…

Tout se passe pour le mieux, ils disent oui tous les deux, tout le monde est soulagé. On n’a toujours pas les cordes ni les bulles pour remplacer le riz à la sortie. Dehors il pleut des trombes d’eau (oui j’allais dire des cordes mais c’était pas le moment) Vahn va chercher ce qu’il faut, il revient trempé mais sans rien, il n’a pas trouvé. Du coup tout le monde est sorti, on fait attendre les mariés, Sylvain y va au pas de course, on essaye de meubler en prenant des photos. Karl surgit avec les cordes, il était arrivé entre temps, on les attache au balcon de la mairie, les gens ne veulent pas de pousser en dessous, tant pis ils vont se les prendre sur la tête.
Enfin les mariés apparaissent sur le pas de la mairie. Céline ne peut plus faire un pas. Son talon s’est bloqué dans le trou qui sert à verrouiller la poste dans le sol. Deuxième fou rire. Les flashs crépitent maintenant (c’est même pas vrai en fait on ne les entend plus les flash modernes). Florian explique que vu le temps il va falloir déplacer le vin d’honneur à la salle. On regagne la maison au pas de course et le temps d’arriver il ne pleut plus.

Le vin d’honneur se passe donc dans leur cours décorée pour l’occasion. Petits fours sucrés, salés tournent de main en main (enfin toujours un peu les mêmes n’est ce pas Karl et Aurélie ?) le pétillant coule à flot, tout se passe pour le mieux. Les invités remplissent le livre d’or, tout le club d’escalade se lance dans une improvisation collective d’un texte sans queue ni tête.

De gros nuages montent à l’horizon,mais tout est presque fini. On prépare le cortège pour rejoindre la salle, je décore ma voiture et on s’organise (c’est un grand mot en fait on a fait plusieurs fois le tour de l’église, plusieurs fois demi-tour pour que la voiture des mariés se retrouve en tête et la voiture balais faite par la soeur de Flo en queue). Le convoi s’ébranle et passé Esvres, José prend la mauvaise direction coupant ainsi le convoi en deux car bien sûr tous les autres derrière l’ont suivi. On s’arrête, on les attend 10 bonnes minutes, les voici enfin. Bien sûr José se fait gentiment incendier par tout le monde et on repart.

Je passerai sous silence les 3 fois suivantes où il a encore fallu s’arrêter car je ne m’acharne pas sur la même personne, enfin bref, il faut dire qu’il y avait des feux, des ronds points tout ça… A un moment Flo descend de la voiture pour guider les gens à un carrefour et retrouver la deuxième moitié du convoi. Il nous fait signe de continuer, on arrive tous à la salle, les retardataires aussi, la voiture balai, mais toujours pas de Flo.

Après quelques minutes on le voit arriver avec des inconnus, il a été obligé de faire du stop, personne ne l’avait pris à son bord pour le ramener jusqu’à la salle et il y avait un sacré bout de chemin à faire à pied. Nouvelle crise de rire.

La suite au prochain épisode, il faut que je repose mes doigts…

Written on mai 31st, 2008 , Amis, General

Nous sommes vendredi et j’ai rendez-vous à 15h30 à la salle à Montlouis sur Loire (par hasard c’est aussi la ville de mon club de tir à l’arc donc je connais bien). La matinée est déjà bien chargée, il faut que je fasse les questions du jeu « les mariés connaissent ils leurs invités », que je les imprime, il faut que je construise des chaises à porteur pour le trajet de la mairie à chez eux.

C’est mal parti pour les chaises à porteurs, les manches à balai que j’avais acheté sont trop faibles et après quelques essais avec mon père, il faut se faire une raison on va devoir abandonne l’idée. Entre temps j’ai fini les questions du jeu, je commence à tondre la pelouse et c’est alors qu’une pluie torrentielle me trempe jusqu’aux os. Tant pis, mouillé pour mouillé je continue, de toute façon il faudra que je prenne une douche. Le terrain devient vite impraticable, le tracteur se transforme en kart, tous les virages sont pris en dérapage, l’herbe bourre sous les lames. Je le range tel quel dans le cabanon, de toute façon il est l’heure de les rejoindre.

J’arrive à la salle, Florian et Séverine (la témoin de Céline) est déjà là, on est vite rejoint par Morgane, Céline et Véronique la soeur de Florian. Séance gonflage de ballon, plus on en gonfle, plus ils en veulent, finalement ce sont 200 ballons que l’on aura gonflés à la bouche. Le beau père de Florian suspend du tulle des quatre coins de la salle vers le chandelier central, ça prend forme.

Les filles font les chemins de table, toute la décoration est en rouge et blanc, disposent les menus, les marques places faits de petits bâtons liés entre eux par de la ficelle colorée. Gérard suspend des boules à 1m50 au dessus des tables (oui c’est précis), elles sont transparentes et remplies de plumes et de dragées.

18h30 tout est fini, les tables sont dressées, nous on a la tête qui tourne d’avoir gonflé les ballons, j’ai l’impression d’avoir des joues de trompettiste. On a rendez vous le soir (seulement les hommes) chez l’oncle de Florian à Monts pour une dernière soirée de célibataire. Je passe nettoyer ma voiture au jet haute pression, il s’agit qu’elle soit flamboyante pour escorter dignement les mariés dans le cortège.

Je jetterai un voile pudique sur la soirée, sorte de second enterrement de vie de garçon de Flo (sans défi, ni fille dénudée, seulement sur le plan alcoolémique dirons-nous) bien animée. Toutes les tantes, oncles et le cousin de Flo sont là, ils viennent de loin et sont de joyeux fétards. Cela laisse présager une chaude ambiance pour le lendemain.

Written on mai 30th, 2008 , Amis, General

Nous avons enterré aujourd’hui samedi 3 Mai, la vie de garçon de Florian dont je serai le témoin le 31 pour son mariage avec Céline.

Nous avons contacté son père pour qu’il vienne l’aider à déménager un meuble dans sa maison natale. En principe nous aurions du être là avant son arrivée, mais avec sa sale manie d’arriver en avance et en raison de fuites nous étions attendus de pied ferme.

Savourant une bière à l’ombre, nous lui avons fait creuser son trou pour enterrer le cercueil prévu par Karl (une boîte à chaussures renfermant des photos de filles en lingerie fine et qui devait se remplir au cours de la journée). Une bourde de Sylvain lui a mis la puce à l’oreille pour la suite, il devait venir faire avec nous un parcours d’acrobranches. On prend la direction de la gloriette et au dernier moment on tourne dans la direction opposée, puis on va en direction du centre ville et encore une fois on change d’itinéraire. Il commence à douter. On passe devant la foire et je fais mine de chercher une place pour finalement partir en sens opposé. On passe devant le karting de la ville aux dames je mets mon clignotant mais on ne tourne pas… Il est sérieusement déboussolé. Finalement après pas mal de route nous arrivons à Mosnes à Fantasy Forest pour faire le parcours d’acrobranches le plus haut et le plus long de la région.

Armés de nos casques et baudriers on enchaine les trois parcours du plus simple au plus difficile. On se ramasse tous à la tyrolienne  finale du parcours noirs, les tee shirts sont tachés et on a du sable partout… Pour se remettre on va boire une bonne bière en terrasse.

Puis on prend la direction de Tours centre. Encore une fois pour brouiller les pistes on se gare devant le lasergame. Et là surprise on sort un déguisement d’Elvis Presley du coffre avec tous les accessoires, les lunettes, la perruque et la guitare gonflable. Il a 1h45 (c’est précis et on est à la bourre sur le planning) pour récolter un maximum de signatures et faire la bise au plus de filles possibles. Il s’en sort incroyablement bien, tout comme à Fantasy Forest on croise un grand nombre de groupes qui enterrent des vies de garçon. Une sorte de fraternité dans l’adversité s’installe…

Puis on prend la direction de la foire, on a rendez-vous avec les filles. Elles sont toutes déguisées, on est scotchés. Leur thème était les fantasmes des hommes, elles sont en infirmière, soubrette, hotesse de l’air et écolière. Céline la mariée devait récolter le plus de signatures possible et faire des démonstrations sur les stands de la foire, elles y ont passé l’après midi. On va tous manger à la taverne bavaroise devant une énorme choucroute et une pinte de bière.

Après cela les mariés doivent faire un attraction qui consiste à se faire projeter en l’air par deux élastiques. Les deux ont survécu, la barette de Céline et la perruque de  Florian n’ont pas eu cette chance. Fort de leur expérience on continue à les promener dans les allées à leur faire récolter des signatures sur un petit carnet pour Flo et sur la blouse de Céline qui commence à ne plus avoir de place.

Puis on prend la direction du lac des peupleraies. Sylvain et Morgane nous attendent avec un canoë. On leur fait traverser le lac à la rame, nous on va à l’autre bout à pied. La nuit est bien noire et il fait encore 17°, on ne pouvait rêver de meilleures conditions. Afin de les guider dans leur périple, on allume des torches enflammées. A leur arrivée, tout le monde allume des cierges magiques pour leur faire une haie d’honneur.

Morgane remet un annuaire à Florian et une petite culotte à Céline (l’annuaire symbolise son carnet d’adresses avec ses ex)  et ils doivent les bruler pour achever leur périple. Pendant ce temp-là on sort des bonbons et des boissons. En fait l’annuaire met beaucoup de temps à bruler. Afin de marquer le coup on leur offre un certificat d’enterrement et c’est à ce moment là qu’à l’autre rive un feu d’artifice est tiré (oui c’est magique, on voulait en faire un mais cela coûtait trop cher. C’était en fait le Tours football club -TFC- qui fêtait sa montée en ligue 2 à l’issue du match du soir, un pur hasard).

Nous sommes restés quelques temps éclairés par les torches (et l’annuaire qui n’en finit plus de se consumer) puis nous avons repris le chemin des voitures. Nous nous sommes tous retrouvés chez les mariés pour boire un dernier verre et déguster en avant première les dragées du mariage à jouer à la Wiifit et à regarder les photos de la journée pour savoir ce que chaque groupe avait fait.

Malgré une organisation à l’arrache, des secrets éventés par chaque membre du groupe, la journée a été une réussite totale dont, je l’espère, les mariés se souviendront. Bon maintenant on se remet au travail pour animer le mariage…Dur d’être témoin….

Written on mai 3rd, 2008 , Amis, General

Je viens de rajouter un lien dans ma liste de blogs amis. Il s’agit du Blog de Soliman. On s’est connus en Deug Mias, on a beaucoup déliré et j’ai le souvenir de soirée mémorables. Mais bien plus que tout cela, je le considère comme mon gourou Linux. C’est lui qui m’a fait découvrir ce système, ses possibilité, sa facilité à faire des scripts… D’ailleurs vous noterez en allant sur son site que mon nom de domaine n’est pas très éloigné du sien (tiens tiens n’y avait il pas déjà à l’époque du démarrage de ce blog un hommage caché ?).

Au delà des aspects techniques, c’est sa vision du logiciel libre qu’il m’a fait partager et que j’ai conservée. Je crois que l’on a tous un gourou Linux, quelqu’un qui nous a mis le pied à l’étrier, qui nous a prêté ses cd de sa distrib favorite et que l’on a harcelé de questions. Il semble qu’ils aient réponse à tout sur le sujet et que leur savoir est infini.

On s’est perdus de vue quand je suis parti en licence à Poitiers, mais si tu repasses sur ce site, Soliman, je te salue !

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Written on février 17th, 2008 , Amis

Voici un petit lien vers le blogBD d’une dessinatrice que je lis tous les jours. Il s’agit de Melaka. C’est en fait un clin d’oeil à Florian et Céline qui sont en train de repeindre leur plafond de salon. Je les retrouve tous les deux dans cette tranche de vie (à part le bébé mais je n’en dis pas plus, je risquerais de m’attirer des foudres et de soulever un débat houleux).

Le lien (si vous n’avez pas compris qu’il fallait cliquer sur « repeindre leur plafond de salon ») 

Written on janvier 31st, 2008 , Amis, BD

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