Bien que ce titre pourrait parfaitement s’appliquer à ma vie de tous les jours, il s’agit en fait de celui du dernier livre d’Hubert Reeves. Qui n’a jamais entendu ce fantastique astrophysicien raconter l’histoire de l’univers en roulant les ‘r’ de par son accent Québécois. J’ai lu tous ses livres, et pour la première fois celui-ci est centré sur lui-même. Il raconte les origines de sa passion, ses études, les sujets de recherche qu’il a abordés tout au long de sa vie, mais c’est plus fort que lui, il en profite pour expliquer tel ou tel phénomène et faire un parallèle avec les origines des galaxies.
Je me délecte de cette lecture chaque soir, en prenant soin de ne pas avancer trop vite afin de capter les atmosphères qu’il décrit, de réfléchir à la place que l’on occupe dans l’univers. Les effets sur mon quotidiens sont flagrants. J’ai l’impression de revenir à l’époque où je ne vivais que pour l’astronomie et que je passais des nuits entières l’oeil au télescope par des températures négatives. J’ai également remonté celui-ci. Je n’ai pas encore fait de grosses séances, mais le changement d’heure va être propice à des observations en début de soirée. A chaque fois que je repose le livre, j’ai l’impression d’être une infime poussière dans cet univers mais également d’être plus grand que lui car je suis capable de l’embrasser dans son intégralité par ma simple pensée.Inutile de préciser que mes songes sont étoilés en ce moment.