Bon allez fini de rire, il faut que je justifie le titre de ce blog. Parce que c’est bien joli les photos et les fortunes mais si on s’éloigne de nos moutons (enfin nos pingouins).

L’installation en elle-même

• Si vous avez une connexion internet (et une bonne pas un truc qui fait bip bip avant de vous connecter…s’il y arrive…), vous pouvez faire une installation en téléchargeant juste de quoi booter et lancer l’installeur.
  L’adresse est la suivante:http://www.us.debian.org/distrib/netinst

• Voilà, une fois l’iso téléchargée (108 Mo si c’est cela qui vous fait peur, allons, allons vous en voulez oui ou non ?) , il faut la graver sur un cd (réinscriptible par exemple) et redémarrer en le laissant dans le lecteur (oui sinon sur l’étagère ça sert à rien si ce n’est à faire joli) et en paramêtrant le BIOS pour booter sur le cdrom
• Vous verrez alors apparaître le logo Debian et une invite de commande (un curseur qui clignote furieusement pour ceux qui n’ont pas tout suivi). Pour installer un noyau 2.6.8 (ce que je recommande fortement), tapez linux26
  
• Un premier menu vous demande de choisir la langue (bon bah à moins que vous parliez polonais couramment choisissez Français)
• Un second menu vous demande le pays, choisissez France (choisir un autre pays ne vous exonèrera pas de vos impôts, même la Patagonie)
• Le menu suivant vous demande le codage clavier, pour un support de l’Euro choisir ffr-latin9 (l’option qu’il aura intelligemment choisi par défaut)
• Vient ensuite le nom de la machine, baptisez donc votre fidèle compagnon (la bouteille de champagne éclatée sur le côté comme dans la marine, il va pas trop aimer)
• Puis le domaine sur lequel se situe la machine (à moins que vous soyez sur un réseau super bien avec un contrôleur de domaine, laissez le champ vide)
• Voilà le point le plus dur le partitionnement. Soit vous laissez Debian faire le partitionnement tout seul en vous plaçant sur un espace libre de votre disque, soit vous faites des partitions à la main (une partition swap de 2x votre mémoire vive, une partition /boot de 100 Mo ça peut rendre service sans oublier de la rendre bootable, une partition /home pour ne pas perdre vos documents si vous réinstallez une distribution et au moins une partition /
• Le partitionnement va s’effectuer, si vous avez une partition Windows il va vous demander si vous voulez installer un multiboot avec Grub, dites oui merci
• L’installeur éjecte le cd et propose le redémarrage, validez en ayant retiré préalablement le cd du lecteur (sinon vous allez refaire les étapes précédentes à l’infini, il y a d’autres moyens d’occuper sa vie…)
  

La post installation (qui vient après l’installation…en second quoi)

• L’installeur vous demande si le système est à l’heure GMT dites non (ha ha il ne vous aura pas)
  
• Il vous propose gentiment Europe/Paris dites oui(Là vous avez gagné la bataille du fuseau)
  
• Ensuite, vous allez devoir saisir le mot de passe root et le confirmer (en le retapant pas en mettant oui)
  
• Puis il vous propose de créer un compte utilisateur, commencer par saisir votre nom et votre prénom en entier
  
• Puis il vous propose un login par défaut (que vous êtes libre d’accepter ou de refuser non mais)
  
• Evidemment vous ne comptiez pas vous en sortir sans un mot de passe et sa confirmation ?
  
• Il vous propose ensuite une liste à 5 éléments censés représenter les paquages indispensables, n’en choisissez aucun on les installera après et ne choisissez pas une sélection manuelle surtout si vous débutez
  
• Une liste de pays vous sera ensuite proposée pour trouver un serveur de téléchargement près de chez vous, choisissez France (on reste chauvin jusqu’au bout…)
  
• L’installeur va ensuite télécharger les éléments nécessaires au système de base, il y en a pour une bonne demi heure voire plus selon le débit et l’utilisation du site miroir (pas celui de la salle de bain, celui du serveur…)
  
• Puis il vous laissera la main sur une invite de login/password en vous ayant préalablement félicité d’avoir réussi haut la main cette installation (mais non, mais non, c’est le travail de toute une équipe, merci à vous aussi, merci au public…)
• Connectez-vous joyeusement