En ce jour du 11 Novembre où l’on célèbre la paix retrouvée, j’ai livré une bataille sans merci. Armé que d’une seule arme à la main, face à des rangées d’innombrables adversaires, nous nous sommes longuement observés. Puis dans un bruit assourdissant, je me suis jeté à corps perdu sur elles. Les premiers rangs ont vite volé, retombant en arrière de-ci de-là. J’attaquai stratégiquement les flancs pour les forcer à se regrouper pour ainsi en atteindre plus à la fois. Le tourbillon de leur corps inerte retombant était presque féérique, comme s’ils étaient mus par un tourbillon invisible.

Ce que je n’avais pas mesuré, c’est qu’au fur et à mesure que les corps s’entassaient à l’arrière, les rangs étaient de plus en plus dur à percer, la progression se fit alors plus lente. Mon père vint alors en renfort muni d’une arme ancestrale bien moins perfectionnée que la mienne et aussi plus dure à manier. Il ne mit pas longtemps à contenir l’ennemi et le regrouper dans un coin isolé. Nous tournâmes autour pendant quelques temps afin de surveiller qu’ils ne s’échappent pas. Puis ils furent mis dans des containers et expédiés à la crémation.

Epilogue: Assourdi par le ronron du souffleur à feuilles, qu’est ce qu’on peut s’en inventer des histoires. Mon père avec son rateau eut les même mots que moi: la bataille a été rude cette année.

Surtout que dans dans quelques semaines, poussées dans le vide par le vent, les rangs se seront reformés et auront encore décidé inlassablement de prendre possession de la pelouse en exterminant le gazon qui n’a rien demandé à personne…

Il faut croire que c’est la bonne saison. Après Rubben, Sylvain et Morgane viennent d’être parents d’un petit Félicien. L’atmosphère qui régnait dans la chambre de la clinique quand je suis allé les voir, ne peut laisser aucun doute, ce sont les personnes les plus heureuses au monde que je connaisse.

Tous les soirs quand je rentre, pendant le trajet je me dis que je vais faire plein de chose le soir: changer l’apparence de mon blog, développer un logiciel pour refaire du Java, installer une machine virtuelle sur mon Linux et m’entrainer à monter un réseau en Windows 2003 server, finir Guitar Hero en difficile…

Et puis je m’installe devant le pc, je mets une webradio avec de l’ambiant music, je fais le tour des blogs bd que j’aime et je me laisse glisser dans une douce torpeur. Je n’ai même pas le courage de tendre le bras pour lancer la ps2 et encore moins pour passer la sangle autour du cou.

J’adore ce blog et le post concernant le déménagement m’a fait hurler de rire après celui de Florian que l’on vient de faire le week-end dernier. Que ceux qui se reconnaissent lèvent la main…ou pas.

Surtout lorsqu’à la gare Montparnasse, je change mon billet pour avoir un retour plus tôt, qu’on me rembourse 5 euros et qu’en prime je voyage en première alors que j’aurais dû être en seconde sur le billet initial.

Lorsque je suis en déplacement pour le boulot, il y a toujours un moment où je regrette de ne pas avoir un carnet pour noter un sentiment. Cela me prend souvent le soir, quand je me promène -seul- dans une ville que je ne connais pas, déambulant au hasard des ruelles.

Aujourd’hui je suis à Nantes, ce n’est pas la première fois que j’y vais et j’avais jusque là une vision moderne de cette ville. Hier soir, ayant trouvé refuge à l’hôtel à cause d’une pluie battante, j’ai ouvert les rideaux de la chambre et j’ai vu pour la première fois la cathédrale de Nantes. Cela m’a fait un choc, elle est apparue de manière tout à fait irréelle, au milieu des autres habitations, immeubles qui l’entourent.

La hauteur de l’édifice, sa blancheur mise en valeur par un ciel d’orage et une trouée au travers des nuages, m’ont tout de suite fait penser qu’un tel édifice n’a pas pu être construit par l’homme. On aurait dit un énorme vaisseau de pierres qui se serait posé là, dominant toute la ville, mais qui serait arrivé d’ailleurs. Je ne sais pas si on ressent la même chose quand on voit les pyramides, mais ce soir-là j’ai compris l’origine des fabulations sur le fait qu’elles auraient pu être construite par des extra-terrestres.

Allez hop, je me suis fait un petit style vite fait. Je pense que vu la facilité d’ajout et de modification des thèmes je les changerai au fur et à mesure de mes envies ou des saisons. Il faut également que je change ce bandeau qui ressemble trop à ceux que l’on voit sur les autres blogs.

Pour l’instant le thème est la nuit d’été.

Pour info les commentaires sont de nouveaux acceptés, je vais voir si je me fais autant spammer que sur l’autre plate-forme…

Voici quelques temps que j’avais essayé WordPress pour faire un site et que l’envie de migrer vers cette plate-forme m’avait prise. Aujourd’hui jour pluvieux comme on en connait au mois d’aout, j’ai enfin pris mon courage à deux mains. Comme je le dis dans le titre la peinture est fraiche, je suis encore en train de chercher le thème qui me convient le mieux et je pense que je ne vais pas tarder à en créer un moi même malgré les 400 proposés par WordPress.

Si vous avez des flux RSS, il va falloir les mettre à jour… désolé.

Je suis en train de recharger mon ordinateur portable, mon téléphone portable, mon iPod et accessoirement mes batteries internes. Ce genre de chose indique généralement que je vais encore attaquer une semaine de déplacements professionnels. Dire que j’avais accepté ce boulot parce qu’il s’agissait d’un poste d’admin en interne et sans déplacement. J’en suis à plus de 80 jours en dehors de mon bureau depuis le début de l’année. Il est temps de penser à l’avenir…