Le rituel du matin est maintenant rôdé. Notre amis allemand nous emmène sur le lieu de la formation. Il a changé de trajet ce matin et nous avons pu visiter une partie du quartier que nous n’avions pas encore fait. Nous arrivons dans le building, prenons notre café, un petit gateau delacre comme tous les jours et la formation redémarre sur les chapeaux de roue. Le formateur part en vacances ce soir et ne veut pas rater son avion. Il nous annonce que nous allons finir à midi alors que le rendez vous avec mes amis hollandais est fixé à 16h. Après un rapide déjeuner, nos collègues de formation nous quittent. Mes collègues ont encore un peu de temps avant de prendre le train. On en profite pour planifier le déploiement de cette nouvelle solution de backup dans les semaines à venir.
Nous nous séparons donc, je prends la direction du tram, il se met à pleuvoir. Trempé, je monte dans le tram mais je n’ai pas de monnaie pour le distributeur de tickets. Je vais donc faire de la monnaie dans le centre commercial d’à côté. Je me sens un peu seul, c’est différent des 4 autres jours passés en groupe. Je me rends à la gare Amsterdam sud où je dois retrouver Leo. Je suis un peu en avance et dois l’attendre. A partir de ce moment c’est du bonheur pur, nos retrouvaille, notre discussion dans le train, le fait de redécouvrir leur maison plus de 15 ans après, essayer de se raccrocher à quelques brides de souvenir. C’est très difficile pour moi à cette heure d’écrire ces mots, je nage en plein surréalisme – le fait de me retrouver dans cette maison, en Hollande – et le fait que toute la conversation de fait en anglais, j’ai du mal à retrouver mon français et ça ne va pas s’arranger avec le week-end…